Les investisseurs font une pause. Le temps, notamment, de digérer le dispositif de plafonnement des loyers, à nouveau en vigueur depuis 2019. Comme dans le cas, rue de Bretagne (IIIe arrondissement), de ce studio de 19 mètres carrés en excellent état et très bien aménagé, acheté récemment 256.000 euros, et qui a dû se relouer à un plafond de 807 euros, alors qu’il était jusqu’ici facturé 900 euros. Soit une rentabilité dégradée, de 4,2 à 3,8%. Mais ces acheteurs devraient vite retrouver de l’allant.

«Le plafonnement devrait être bénéfique, car il maintient l’adéquation entre offre et demande locatives», signale ainsi Rudy Harosch, directeur de l’agence Orpi Optimum. Les règles, désormais très strictes, de location en Airbnb devraient, elles, dissuader certains bailleurs en courte durée, et donc contribuer à remettre sur le marché de nouveaux logements. Quant aux calculs de notre partenaire ClubFunding, ils présagent d’une nette reprise de l’inflation d’ici à début 2023, qui succéderait donc à la stagnation constatée.

Les biens en bon état

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