France Inter, Europe 1, France Télévisions… La carrière de Laurent Ruquier en tant qu’animateur et producteur est aussi longue que dense. Ce pilier du paysage audiovisuel français se confie sans détour sur sa situation financière. L’ancien présentateur de On n’est pas couché a reconnu mener un train de vie confortable. «Je peux m'offrir ce que je veux, quand je veux», a-t-il indiqué, au micro de l’émission Legend de Guillaume Pley en septembre 2024. «Je peux faire plaisir. Ce n'est pas à moi de le dire, mais je crois avoir la réputation d'être quelqu’un de généreux. Donc j'en profite, mais j'en fais profiter aussi… J'en profite, je le claque», lance l'animateur.

Mais il tient aussi à se souvenir d’où il vient et à rester proche de son public. «Je pense être moins coupé de mon public qu’un autre parce que je sais d’où je viens, et je sais dans quel milieu j’ai vécu», affirme-t-il. Et d’ajouter : «Ce n’est pas normal, ce n’est pas la vie courante des gens. J’ai eu la chance de connaître les deux mondes, mais je serais idiot de ne pas en profiter.»

Entre réussite financière et origine sociale

Laurent Ruquier semble conserver un certain recul concernant son patrimoine financier, justement grâce à son parcours. Un parcours qui, pendant un temps, l’a empêché d’assumer sa réussite. Originaire d’un milieu ouvrier au Havre, l’animateur a grandi jusqu’à ses quatorze ans dans un HLM, avant de vivre dans une maison en location avec ses parents. En mai 2025, dans Bonjour !, la matinale de TF1, il confiait à quel point son ascension avait parfois été un dilemme. «C’est toujours compliqué de se dire que je gagne en une journée ce que parfois mon père pouvait gagner en une année», explique-t-il.

Aujourd’hui, il revendique ses origines sociales et affirme penser comme l’enfant du Havre qu’il était, tout en assumant pleinement sa réussite financière. «Je suis pas mal à l’aise avec ça. (...) Je n'ai aucun problème pour payer les impôts. S'il faut en payer plus, j'en paierai plus», avait-il déclaré. Dans un paysage médiatique où l’argent demeure tabou, l’animateur fait le choix de la transparence.