
Allez-vous rouler sur l’or dans les prochaines années ? Si vous avez entre 13 et 28 ans, c’est envisageable. En effet, selon un rapport publié par les analystes de Bank of America, relayé par TF1 Info ce dimanche 23 mars, les personnes nées entre 1997 et 2012 pourraient devenir les plus fortunées d’ici une dizaine d’années. En effet, comme la génération des «baby-boomers», celle née entre 1946 et 1964, est à la retraite ou s’apprête à l’être, la richesse accumulée par cette dernière estimée à près de 36 000 milliards de dollars d'ici à 2030, puis à plus de 74 000 milliards à l'horizon 2040, pourrait profiter à la génération Z.
Ces chiffres prennent en compte «la valeur globale de actifs détenus collectivement» issue du monde entier notamment l’héritage, les placements ou encore l’immobilier. «On finira bien sûr par le transmettre à un moment ou à un autre, à ceux qui viennent derrière, qui vont être donc la génération la plus riche pratiquement de l'histoire économique de notre humanité», assure l’éditorialiste économique de LCI, Pascal Perri.
67 % des membres de la génération Z avouent faire le strict minimum au travail
Néanmoins, ce transfert de patrimoine entre les «baby-boomers» et la génération Z pourrait avoir des effets néfastes selon l’étude. Cette dernière a des chances de devenir «l’une des plus perturbatrices pour les économies, les marchés et les systèmes sociaux» en raison surtout de ses modes de consommation, de ses nouvelles habitudes d’épargne et de sa relation au travail. En effet, si plus des trois quarts des actifs estiment que le travail a un impact positif sur leur vie, 67 % des membres de la génération Z affirment faire le strict minimum au travail ou «faire ce qu’il y a à faire, sans plus».
Le travail a-t-il un impact négatif sur leur santé mentale, psychique et physique ? Oui pour 38 % des actifs interrogés et le chiffre grimpe même à 53 % dans la catégorie de la génération Z. 54% d’entre eux avouent également être stressés de façon quasi quotidienne.


















