Devinette : savez-vous qui aide le plus en France à la création d’entreprise ? Pôle emploi, devenu France Travail ! L’astuce appréciée des salariés souhaitant se lancer dans l’indépendance consiste à négocier une rupture conventionnelle avec leur employeur pour toucher les fameuses allocations d’aide au retour à l’emploi (ARE). Près de 2,5 milliards d’euros ont ainsi été distribués à 236 000 personnes en 2022 ! «Comme il est interdit de toucher des revenus salariés issus de sa nouvelle activité en même temps, l’argent gagné les premiers mois est utilement réinvesti dans la société», précise Mehdi Ouchallal, cofondateur de LegalPlace, une start-up spécialisée dans l’aide à la création. Des petits malins ayant cru bon de tricher en cumulant ARE et revenus, les partenaires sociaux ont récemment décidé de serrer la vis du dispositif. Rien qui ne devrait gêner les honnêtes gens. Ouf !

On critique souvent la France pour l’état d’esprit peu favorable aux entreprises qui y régnerait. Pourtant, à découvrir la montagne d’aides destinées à l’entrepreneuriat (2 000 au bas mot), on ne peut pas dire que notre pays lésine en la matière. Celles-ci sont de tout ordre, financières, fiscales, sociales ou même techniques. Certaines servent en amont du projet pour aider à se structurer. D’autres sont destinées à soutenir le démarrage. Tout le problème est d’arriver à se retrouver dans ce maquis. Des bases en ligne (les-aides.fr, aides-entreprises.fr, ou la meilleure, bpifrance-creation.fr) en recensent un bon nombre. Elles ne dispensent pas d’un travail de recherche, à réaliser avant la création, pour ne pas perdre de temps ensuite. Comment s’y prendre ? Nous vous proposons une solution agrémentée de quelques exemples, non exhaustifs naturellement.

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