
La chaleur monte à la tête de nombreux fauteurs de troubles dans des piscines et parcs aquatiques des quatre coins du pays. Sur franceinfo, Anthony Walle, gérant d’un Aquaparc proche du Mans, a dû fermer dès le lendemain de son ouverture. Déjà trois personnes qu’il avait engagé pour la saison estivale ont même décidé de quitter le navire pour éviter de se faire agresser. En effet, son parc aquatique a été envahi par une dizaine de personnes. «On avait 200 ou 300 personnes autour de nous. C’étaient des barres de fer, cailloux, bouteilles en verre. [...] Ça a été très compliqué à gérer», partage-t-il auprès de France Télévisions.
Tout comme l’aquaparc d’Anthony Walle, la piscine de Fay-aux-Loges a fermé. Le complexe aquatique situé près d'Orléans a stoppé son activité pendant trois jours après qu’un groupe de jeunes majeurs s'est introduit sans payer. Une situation qui était alors devenue ingérable pour un des maîtres nageurs municipaux : «C'est la première fois qu'on n'arrive pas à sortir les gens du bassin à cause d'incivilités», raconte Thibaut Hébert.
Le voisin suisse ne veut plus de Français dans ses eaux
En juin dernier, dix-neuf Français fauteurs de troubles ont été interdits de piscine pour trois ans en Suisse pour des incivilités. Ainsi, une piscine suisse a décidé d’interdire l’accès aux Français suite à des incidents. L’espace aquatique réside dans la commune de Porrentruy, située à une dizaine de kilomètres de la frontière française.
«La France doit régler ses problèmes avec ses citoyens», a affirmé le maire de la commune proche de Jura après des incidents causés par des jeunes Français vivant de l’autre côté de la frontière. Les autorités locales ont interdit l’accès à l’établissement à toutes les personnes non-résidentes jusqu’au 31 août.


















