“Gagner sa vie en étant journaliste-pigiste n’a jamais été chose aisée, de tout temps. Nous sommes payés à l’article, parfois 20 euros le feuillet, parfois 250 euros, cela dépend des magazines. Jusqu’à présent, je parvenais à obtenir un salaire moyen mensuel de 1.600 euros net. En travaillant d’arrache-pied, en rognant sur mes week-ends… Mais avec l’augmentation du coût de la vie, j’ai beau enchaîner les articles, je n’arrive plus à boucler mes fins de mois. Le tarif de la pige n’a pas augmenté, il a même parfois été revu à la baisse par certaines rédactions. C’est à prendre ou à laisser. Sachant que ce milieu ne fait pas de cadeau, j’ai accepté ces baisses de tarifs de pige”, se désole cette grenobloise de 42 ans. Aujourd’hui, avec près de 20 ans d’ancienneté, elle gagne environ 1.400 euros net par mois, soit un peu plus que le Smic (1.383 euros net).

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