
Cet été, les 5,8 millions agents de la fonction publique devront s’armer d’un peu de patience. Leur salaire de juillet tombera un peu plus tard qu’à l’accoutumée. Mais pas de panique : «C’est tout à fait normal, rassure Luc Farre, secrétaire général de l’Unsa Fonction publique. Il s’agit simplement de l’application du calendrier par rapport au nombre de jours dans un mois, aux jours d’ouverture et de fonctionnement des services bancaires.» Chaque mois, le versement de la paie des fonctionnaires obéit à une règle bien précise : il intervient généralement trois jours avant la fin du mois. Les pensions de retraite des ex-agents publics, elles, sont versées deux jours avant la fin du mois. Autrement dit, on ne compte que les jours où les banques fonctionnent (du lundi au vendredi), puis on recule de deux ou trois jours avant le dernier jour du mois pour fixer la date de versement de la pension ou du salaire.
Prenons l’exemple du mois de juin dernier, qui comptait 30 jours. «L’avant-avant-dernier jour tombait un samedi. Il était donc impossible de verser des pensions le 29 comme d’habitude. On a donc avancé au vendredi 27 pour les retraités, et la veille, le 26, pour les agents», détaille le président syndical. Résultat : les agents ont eu la bonne surprise de recevoir leur paie un peu plus tôt. Un coup de pouce qui n’était pas de trop avant les congés d’été.
Le calendrier de paie des fonctionnaires est publié chaque année
C’est une toute autre histoire pour juillet, un mois de 31 jours dont la répartition des jours ouvrés diffère. «Les retraités seront ainsi payés le 30 juillet, et les agents la veille, le 29», poursuit Luc Farre. Un écart inhabituellement long, puisque les fonctionnaires devront attendre 33 jours depuis le mois de juin pour être payés. Pour éviter toute mauvaise surprise, pensez à consulter le calendrier des jours de paie, publié chaque année par le ministère des Comptes publics et décrypté en détail par Capital.



















