
Surcharge de travail, stress, absence d’équité… Le burn-out, ou syndrome d’épuisement professionnel, est susceptible de toucher les salariés de tous les secteurs d’activité. Cependant, une étude du réseau social professionnel LinkedIn révèle qu’un métier est particulièrement exposé à cette maladie, relate le site Presse citron. Selon cette enquête réalisée auprès de 16 000 salariés, les professions les plus affectées par le burn-out sont celles qui impliquent une forte charge émotionnelle comme dans les secteurs de la santé, l’éducation et le travail social.
Mais, selon LinkedIn, le métier le plus susceptible de vous mener au burn-out est celui de chef de projet. 40% des participants exerçant cette activité se sont en effet déclarés proches de l’épuisement professionnel. Or, s’il est relativement récent, ce métier est aujourd’hui devenu indispensable dans de nombreux secteurs, soulignent nos confrères. Le chef de projet a pour mission de planifier, coordonner et exécuter des projets spécifiques, et ce, souvent dans des délais serrés et avec des moyens limités.
Un manque de soutien et de reconnaissance
Multitâche, le chef de projet dispose de larges responsabilités qui vont de l’établissement des objectifs à la supervision d’équipes pluridisciplinaires, en passant parfois par la gestion des risques et la communication entre les différents acteurs du projet. Dans son livre Burn-out immunity, la chercheuse américaine Kandi Wiens estime en outre que le manque de soutien et de reconnaissance face à des exigences en constante évolution est un des facteurs de burn-out chez les chefs de projet. Or, malgré ces risques avérés, la demande pour ce type de poste ne cesse d’augmenter ces dernières années.


















