Le 1er mai dernier un nouveau type de contrat de travail a fait son apparition : le CEP, pour « contrat d’emploi pénitentiaire ». Si les prisonniers ont depuis longtemps la possibilité de travailler (cela pouvait même, jusqu’en 1987, leur être imposé comme un élément de la peine), leur travail n’était jusque-là pas vraiment encadré. Ce contrat va permettre de clarifier et de sécuriser la relation de travail, tout en accordant plus de droits aux détenus. Il donnera notamment lieu à l’ouverture de droits sociaux pouvant favoriser la réinsertion, en matière de vieillesse et de chômage, de formation, mais aussi de protection contre les accidents et maladies professionnelles ou… de congé maternité. Sans surprise, les prisonniers ne bénéficieront pas de congés payés.

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