Une petite contrariété pour les usagers. Alors que la SNCF vient de dévoiler les nouvelles rames qui seront d’abord déployées sur la ligne Paris - Lyon - Marseille, baptisées TGV M, elle a commis une erreur, au même titre que la RATP lorsqu’elle a dévoilé sa toute nouvelle rame de métro, la MF19. En effet, si chaque siège est désormais doté de sa propre prise secteur 230 ainsi que d’un port USB individuel, ce dernier est au standard USB-A et non pas de l’USB-C, qui est le connecteur «officiel» de tous les appareils électroniques.
Comme le rapporte Frandroid, ce désagrément serait dû au temps de conception du TGV qui a démarré à une époque où l’USB-C n’existait pas encore. Il reste toutefois possible de brancher un appareil USB-C sur ces prises, avec un adaptateur, ou simplement un câble USB-C vers USB-A. Une autre explication pourrait justifier cette petite erreur relative au retard pris dans le projet puisque les premières livraisons devaient avoir lieu en 2023. Or, le calendrier les annonce finalement pour 2026.
L’USB-C intégré en 2028 ?
«Les équipements qui vont évoluer dans le temps (des prises individuelles, pour recharger plus facilement ses appareils électroniques, éclairage, prise USB…) sont des briques, qui peuvent facilement être changées pour s’adapter à de futurs standards», a affirmé la SNCF dans le dossier de presse. «Le TGV M est un train modulaire. Il est destiné à rouler 50 ans et donc à évoluer avec les technologies. Les prises évolueront donc également», ont précisé la SNCF et Alstom.
Ainsi, il est raisonnable de penser qu’à l’horizon 2028, l’USB-C serait enfin intégré dans ces rames. «Les ports USB-C seront implantés sur le nouveau TGV INOUI à partir de la 20e rame qui sortira des usines d’Alstom», a assuré, auprès de nos confrères, la SNCF. «Les délais de fabrication étant longs dans le ferroviaire, les premiers sièges ont donc été fabriqués avec de l’USB-A. Mais comme le TGV M est modulaire, nous pourrons faire évoluer la connectique des sièges», a rappelé l’entreprise ferroviaire.
