Les heures sont désormais comptées avant l’annonce du futur gouvernement. Alors que les tractations durent depuis plusieurs jours déjà, de premières indiscrétions laissent penser que Sébastien Lecornu va opter pour la stabilité. A l’image de Roland Lescure qui pourrait hériter de Bercy et remplacer Eric Lombard, un grand nombre de ministres démissionnaires pourraient obtenir ou conserver un poste. Catherine Vautrin sera-t-elle dans ce cas ? Il semblerait que oui, à en croire La Dépêche, et elle pourrait même hériter d’un poste convoité.

A en croire les informations de nos confrères, Catherine Vautrin pourrait tout simplement succéder à Sébastien Lecornu à la tête du ministère des Armées. Un temps réservé à Roland Lescure justement, l’Hôtel de Brienne pourrait donc devenir la nouvelle résidence de l’ancienne ministre du Travail, de la Santé, des Solidarités et des Familles. Si elle ne disposerait pas de toutes les compétences en la matière, l’ancienne présidente du Grand Reims reste une proche d’Emmanuel Macron.

Déjà secrétaire d’Etat sous Jacques Chirac

Surtout, Catherine Vautrin jouit d’une grande expérience. Députée de la Marne pendant plus de dix ans, elle a aussi été vice-présidente de l’Assemblée nationale avant de prendre la tête de l'Agence nationale pour la rénovation urbaine (ANRU). Après avoir quitté Les Républicains, elle a donc rejoint les rangs des gouvernements Bayrou, et précédemment Barnier, en tant que ministre du Partenariat avec les territoires et de la Décentralisation.

Sous la présidence de Jacques Chirac, elle s’était aussi fait remarquer en devenant secrétaire d’Etat aux Personnes âgées ou encore à l’Intégration et à l’Egalité des chances. Avant que ne soit nommé Sébastien Lecornu, elle avait même été pressentie, et figurait sur la liste des Premiers-ministrables.

Globalement, de nombreux poids lourds du gouvernement sortant devraient être reconduits, à l’image de Gérald Darmanin, Manuel Valls, Amélie de Montchalin ou encore Jean-Noël Barrot. La question des Républicains, notamment Bruno Retailleau, se pose encore, tout comme le maintien de Rachida Dati, dont le renvoi en correctionnelle pourrait rebattre les cartes.