
La France n'a toujours pas de gouvernement. Sébastien Lecornu, nommé il y a trois semaines, a en effet pulvérisé tous les records en la matière, préférant, pour l'heure, concentrer tous ses efforts sur les compromis à trouver pour faire adopter le budget 2026, sans recourir – il l'a annoncé ce 3 octobre – à l'article 49-3. En attendant, le Premier ministre poursuit ses consultations politiques. Ce vendredi matin, il a reçu successivement Marine Le Pen puis les représentants du Parti socialiste, des Ecologistes et du Parti communiste, afin d’affiner le projet de loi de finances pour 2026.
Lors de son entretien avec les socialistes, le chef du gouvernement a plaidé pour la nécessité d'intégrer une mesure en faveur du pouvoir d'achat. «Tous les scénarios sont sur la table», a confié son entourage à BFMTV. Et dans le domaine fiscal, Sébastien Lecornu a esquissé une piste alternative à la taxe Zucman : «la création d'une taxe sur le patrimoine financier (holding) qui ne touche pas le patrimoine professionnel».
Une alternative à la taxe Zucman
Le Premier ministre ne cèdera donc pas à la taxe défendue par une partie de la gauche, qu'il juge «dangereuse» pour «l'économie et l’emploi». Cependant, «certaines optimisations fiscales de très grandes fortunes ne sont pas défendables», explique encore son entourage. Sébastien Lecornu laisse néanmoins au PS la possibilité de soumettre cette taxe Zucman au vote.



















