
Le groupe informatique français Capgemini a annoncé ce mardi 29 avril avoir réalisé un chiffre d'affaires en léger recul de 0,4% au premier trimestre à taux de variation constants, à 5,55 milliards d'euros, dans un contexte d'incertitude lié aux droits de douane, tout en maintenant ses objectifs pour 2025. «Nous avons réalisé un premier trimestre légèrement supérieur à nos attentes dans un environnement macroéconomique et géopolitique qui reste difficile», a commenté le directeur général du groupe, Aiman Ezzat, cité dans un communiqué.
Ces premiers résultats sont très légèrement supérieurs à ce que prévoyaient les analystes financiers exposés par la plateforme financière Bloomberg, qui tablaient sur un chiffre d'affaires à 5,51 milliards d'euros. Vers 9h15, peu après l'ouverture de la Bourse de Paris, l'action de Capgemini s'envolait de près de 8%, à 141 euros. Aiman Ezzat a notamment souligné que les clients de Capgemini «continuent de prioriser les programmes de transformation visant à améliorer l'agilité, le coût et l'efficacité de leurs opérations».
Une approche «prudente»
L'entreprise de services numériques a également affirmé n'avoir observé à ce stade «aucun impact matériel sur les décisions de ses clients» liés aux «tensions géopolitiques croissantes». «Compte tenu du contexte actuel en matière de commerce international et de tarifs douaniers, nous confirmons nos objectifs financiers pour 2025», a réaffirmé le directeur général du groupe, rappelant avoir adopté une approche «prudente» en début d'année en tablant sur une croissance à taux de changement constants compris entre -2% et +2% et une marge opérationnelle comprise entre 13,3% et 13,5%.
Sur les trois premiers mois de l'année, le chiffre d'affaires du groupe a notamment été tiré par les régions Amérique du Nord (+0,8%) et Royaume-Uni et Irlande (+3,9%), mais marque le pas en France (-4,9%) et dans le reste de l'Europe (-2,3%).
Pour M. Ezzat, Capgemini peut compter sur «l'appétit croissant pour l'IA (intelligence artificielle) générative et agentique qui a représenté plus de 6% de nos prises de commandes au 1er trimestre» et bénéficier de «la demande mondiale croissante pour la modernisation du cœur des infrastructures numériques (digital core) et la continuité numérique». Au 31 mars, l'effectif total du groupe s'établissait à 342 700 personnes, en hausse de 1,6% sur un an.


















