Capital : Depuis le 1er janvier 2024, les entreprises cotées en Bourse sont soumises à la directive européenne Corporate Sustainability Reporting Directive (CSRD), qui les obligera à publier, à compter de 2025, des informations détaillées en matière sociale, environnementale et de gouvernance. Comment utilisez-vous ces données pour aider les entreprises à diminuer leur empreinte carbone ?

Thomas Guyot : Lorsque nous nous sommes lancés, il y a trois ans et demi, dans le secteur de la green tech française en créant Traace, les entreprises réalisaient déjà un reporting extra-financier de leur données ESG (environnementales, sociales et de gouvernance). Mais elles ne savaient pas quoi faire de ces chiffres. C’est là où nous intervenons, en les conseillant sur la façon d’utiliser ces données à bon escient. Nous avons mis au point un logiciel qui mesure leurs émissions de dioxyde de carbone, mais aussi leur consommation d’eau, leur production de déchets, des données sociales comme l’égalité homme-femme, la pyramides des âges… Chaque société à des paramètres différents en fonction de son activité. Pour les amener à mettre en place nos recommandations, nous avons très vite compris que la réduction de l’empreinte carbone ne pourrait pas se faire au détriment de la rentabilité de l’entreprise. Tout l’enjeu est d’allier les deux.

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