Membre du Conseil national du numérique et de l’Académie des technologies, le psychiatre Serge Tisseron a consacré de nombreuses recherches aux bouleversements psychiques et sociaux entraînés par la culture digitale. Dans L’Emprise insidieuse des machines parlantes. Plus jamais seul (Les Liens qui libèrent, 2020), il analyse notamment le cadre dans lequel les inéluctables collaborations numériques vont se développer et nous met en garde contre certaines dérives.

Quels sont, à votre sens, les modes de collaboration qui pourraient s’instaurer entre l’homme et la machine ?

Il existe trois grands modes d’interaction entre un opérateur et un robot collaboratif. Dans la «coprésence», chacun s’occupe d’une tâche distincte. Dans la «coopération», ils réalisent une tâche commune sans avoir besoin de se coordonner pour la mener à terme. Enfin, dans la «collaboration», ils effectuent ensemble une tâche complexe qui nécessite une coordination.

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