Augmenter l’entrée du Louvre de 29% en pleine crise du pouvoir d’achat l’hiver dernier, il fallait oser. Sa présidente-directrice Laurence des Cars a dû s'expliquer ensuite devant les députés. Il lui fallait augmenter les recettes et mettre un frein à la sur-fréquentation. Insuffisant pourtant pour financer la modernisation dont elle rêve, d’autant que l’Etat vient de donner un coup de rabot à sa subvention. «Nous avons besoin de diversifier nos ressources», a-t-elle martelé sans tabou à l’Assemblée.

Et c’est plutôt bien parti : le Louvre a atteint 65% de taux de ressources propres en 2023. Bien sûr, le prestigieux établissement peut compter sur la générosité des mécènes qui lui ont versé plus de 20 millions d’euros l’an passé. Mais il se montre aussi doué pour monétiser sa marque.

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Dès 2017, le musée s’était par exemple exporté à Abu Dhabi, une première. Prolongé jusqu’en 2047, l’accord de licence entre la France et les Emirats arabes unis a rapporté 83,1 millions d’euros l’an passé (une somme n’entrant pas dans le décompte des ressources propres). Moins juteuse, mais en progression, il y a aussi la «valorisation du domaine».

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