Faire du boudoir le nouveau cannelé. C'est le dernier pari de Michel Ohayon. Le 11 juillet dernier, l'homme d'affaires avait convié une centaine d’invités à l’inauguration du Boudoir de Léa, un salon de thé chic, accolé au Grand Hôtel de Bordeaux, et dont la carte décline le biscuit de forme oblongue à toutes les sauces, façon tiramisu ou tarte aux fraises. Pour épater ses convives, l’homme n'avait pas lésiné sur les moyens.

Côté papilles, du caviar d’Aquitaine, du champagne Barons de Rothschild et de luxuriants plateaux de petits fours. Tandis que, côté pupilles, une Dita Von Teese locale se trémoussait dans un verre XXL. «Un joli salon de thé, ça manquait à la ville, et les desserts du chef deux étoiles sont éblouissants», s’extasie encore Chantal Descazeaux, du blog Assiettes gourmandes, qui participait à la soirée. Elle se souvient d'un Michel Ohayon souriant et décontracté, blaguant même au moment de couper le traditionnel ruban.

La promesse d'une chaîne de salons de thé contraste avec le tableau des affaires de Michel Ohayon

Situé sur l'aile gauche du Grand hôtel de Bordeaux, au 7 cours de l'intendance, Le Boudoir de Léa parie sur le biscuit de type boudoir et le décline dans de nombreuses versions, sucrées ou salées. Il a été inauguré le 11 juillet, en présence de son propriétaire, Michel Ohayon.
Situé sur l'aile gauche du Grand hôtel de Bordeaux, au 7 cours de l'intendance, Le Boudoir de Léa parie sur le biscuit de type boudoir et le décline dans de nombreuses versions, sucrées ou salées. Il a été inauguré le 11 juillet, en présence de son propriétaire, Michel Ohayon. © SP
La suite est réservée aux abonnés
Abonnez-vous à Capital à partir de 1€ le premier mois
  • Accès à tous les articles réservés aux abonnés, sur le site et l'appli
  • Le magazine en version numérique
  • Navigation sans publicité
  • Sans engagement