Mais où sont donc passés Beam, Buddy et Edmo ? Voilà déjà deux ans que 4 000 de ces robots de télé-présence auraient dû être déployés par l’éducation nationale jusque dans les maternelles, écoles primaires, collèges, lycées et universités du pays. Leur vocation : permettre à des élèves malades de suivre les cours à distance, depuis leur domicile ou leur lit d’hôpital. Et le boulot ne manque pas, puisque 11 à 12 000 de nos enfants seraient contraints chaque année d’abandonner leur classe pendant des semaines voire des mois pour se faire soigner. « Une première mondiale, au service de l’accompagnement scolaire et universitaire des jeunes malades », avaient fanfaronné de concert Brigitte Macron, marraine de l’opération, et Jean-Michel Blanquer, le ministre de l’Éducation nationale de l’époque, lors du lancement officiel de ce dispositif baptisé « Travailler ensemble à distance et en interaction » (Ted-i).

Des avatars robotisés et mobiles

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