Sur le paperboard, le dilemme de l'entreprise B. est posé en quelques phrases. Fondée en 1852 et toujours aux mains de la même famille, elle a reçu une offre d'achat pour sa division historique. Accepter de la céder permettrait de réinvestir le profit de la vente dans de nouveaux métiers. Tandis que les jeunes générations appuient ce virage, les anciennes craignent qu'une telle cession fragilise le socle de la firme. Sacrée question posée au président du conseil d'administration, aux administrateurs familiaux et à l'administrateur indépendant, qui vont devoir prendre leur décision. Ils ont la journée.

Un peu court pour juger du sort d'une entreprise plus que centenaire? C'est qu'il s'agit seulement d'un jeu de rôles, soumis aux élèves de la toute nouvelle formation "Jeunes administrateurs familiaux", proposée par l'Edhec et portée par Rania Labaki, professeure associée et responsable de la chaire Family Business de la grande école de commerce.

Mieux préparer la "next gen" avec des cours sur la gouvernance d'entreprise et des témoignages

Créé en partenariat avec l'Association française du Family Office (Affo), ce cursus de six mois mêle cours théoriques (analyse financière, gouvernance d'entreprise…), exercices pratiques et interventions de grands témoins. La première promotion de dix étudiants doit obtenir son certificat en juin prochain. Point commun entre ces élèves : ils sont issus de familles propriétaires d'un business ou réunies au sein d'un même fonds d'investissement, et devront un jour prendre des responsabilités au sein de ces structures.

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