C’était un des derniers angles morts du bouclier tarifaire sur les prix de l’énergie. Contrairement aux copropriétés et aux logements sociaux chauffés au gaz ou via un réseau de chaleur, les immeubles chauffés collectivement à l’électricité ne bénéficiaient jusqu’ici d’aucun soutien face à l’envolée des prix de l’énergie. Ces immeubles ne représentent certes qu’une toute petite fraction du parc, entre 1 et 2% des logements collectifs, il n’empêche : leurs occupants font eux aussi face à des augmentations spectaculaires de factures. Fin septembre, le ministre du Logement, Olivier Klein, avait d’ailleurs reconnu que cette “petite niche avait été malheureusement oubliée" et promettait une intégration rapide de ces logements au sein du bouclier tarifaire.

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C’est désormais chose faite, avec la parution de plusieurs décrets au Journal officiel, le 31 décembre 2022. Les immeubles chauffés collectivement à l’électricité recevront une aide avec effet rétroactif au 1er juillet 2022 et continueront d’être protégés de la hausse des prix en 2023. Désormais, tous les logements collectifs, qu’ils soient privés ou en résidence sociale, bénéficient donc du bouclier tarifaire, qu’ils se chauffent au gaz ou à l’électricité. Mieux encore : le bouclier ne s’applique plus seulement aux dépenses relatives au chauffage des logements, mais désormais aussi aux consommations d’énergie des parties communes, pour faire fonctionner les ascenseurs, la ventilation, le chauffage du hall d’entrée, etc.

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