
Une surenchère contestée. L’ancien hôtel particulier de Bernard Tapie, d’une surface de 524 m² habitables, fait l’objet de convoitises et, alors que l’on pensait le sujet clos, voilà que sa vente n’est toujours pas actée. En effet, si une enchère de 10 millions d’euros avait suffi pour rafler la mise lors de la vente organisée le 26 juin, pensait-on, une offre de 11 millions d’euros a été déposée pendant l’été au greffe du juge des exécutions «ventes immobilières» du tribunal judiciaire de Paris, rapporte Le Parisien.
Or, si cette surenchère pour ce bien d’exception situé à deux pas du bois de Boulogne, à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a été formulée dans le délai légal, elle sera examinée au cours d’une audience d’incident le jeudi 23 octobre. La raison ? Selon nos confrères, celle-ci a été portée par une avocate parisienne pour le compte de «Rockefeller», entité dont l’actionnaire principal est présenté comme étant «BlackRock & Vanguard Inc.». Sauf que le bénéficiaire de l’entreprise est Mustapha F., accusé d’arnaques sentimentales et immobilières par plusieurs femmes, au même titre que son frère Mounir.
Ces trois noms figurent déjà dans une information judiciaire ouverte en 2020
De plus, l’avocate a également déjà fait parler d’elle. «Elle est dans le collimateur de beaucoup de monde, grince un de ses confrères. On peut même dire qu’elle est connue comme le loup blanc dans le milieu des ventes immobilières aux enchères publiques», explique une source auprès du Parisien. «Elle se permet des choses aberrantes, c’est un maillon de la combine», ajoute-t-elle.
Ces trois noms figurent notamment dans une information judiciaire ouverte à Pontoise (Val-d’Oise) en 2020, pour escroquerie et blanchiment. Depuis, elle semble être au point mort, ou presque. Après le départ du juge d’instruction en charge du dossier, l’information judiciaire a finalement été transmise au pôle économique et financier du tribunal judiciaire de Nanterre (Hauts-de-Seine).



















