Une véritable prise en étau. Depuis plusieurs années, les assurances affinitaires, c'est-à-dire les offres d'assurance complémentaire que les entreprises proposent à leurs clients, couvrant notamment les portables et les tablettes, sont dans le collimateur des autorités et des associations. Dernière action en date : 24 députés de la majorité (groupe Renaissance) ont déposé en février une proposition de loi pour encadrer un peu plus encore la commercialisation de ce type de couverture. La mesure principale consiste à libéraliser totalement ce marché, en permettant aux ménages de résilier à tout moment les assurances affinitaires, comme c’est déjà le cas pour l’assurance emprunteur.

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“L’impossibilité de résilier cette assurance avant la première année est aujourd’hui très préjudiciable pour de nombreux consommateurs. Cette durée obligatoire apparaît comme disproportionnée par rapport au prix d’acquisition du bien high-tech ou de téléphonie dont la durée de vie n’excède parfois pas une année”, déplorent les signataires de la proposition de loi. Une des parlementaires signataires, Danielle Brulebois (Renaissance) prend ainsi l'exemple d'une des habitantes de sa circonscription : une facture d'assurance de 6.700 euros sur plusieurs années, pour un téléphone qui vaut... à peine 100 euros. Et si les députés insistent sur ce nouveau droit de résiliation, c’est que les difficultés rencontrées par les souscripteurs sont nombreuses.

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