S’offrir des parts de fonds communs de placement dans l’innovation (FCPI) ou de fonds d’investissement de proximité (FIP) permet de vous constituer un portefeuille diversifié de PME (non cotées) innovantes ou régionales. Avantages : si elles se développent, vous empochez de substantielles plus-values, tout en réduisant vos impôts. La souscription des produits est réalisable en ligne, en passant par les sites des sociétés de gestion de ces fonds ou ceux des établissements spécialisés dans les produits d’épargne. Mais gare : comme pour l’investissement opéré en direct, la fragilité de ce type d’entreprises fait courir de gros risques : afin de les lisser, il est conseillé d’acquérir entre trois et cinq fonds de natures différentes.

Fiscalité : une réduction d’impôts à la souscription et des plus-values exonérées à la sortie

Sous réserve de ne pas céder ses parts avant cinq ans, l’investisseur empoche une jolie réduction d’impôts : s’agissant des FCPI, elle est la plupart du temps égale à 25% de l’argent investi en PME (ce qui peut cependant faire un peu moins de 25% si, comme il en a le droit, le gérant place une partie de la collecte sur des produits financiers sans risque), dans la limite de versement de 12 000 euros (24 000 euros pour un couple marié ou pacsé). Mais pour les FCPI qui sont investis majoritairement dans des titres de très jeunes entreprises, la réduction monte à 30%.

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