En règle générale, il est très simple de déposer de l’argent liquide sur son compte bancaire : il suffit de se présenter à un guichet de son établissement bancaire muni de sa pièce d'identité, de remplir au préalable un bordereau et le tour est joué. Si le montant déposé est inhabituel, la personne effectuant le dépôt d’espèces peut toutefois être amenée à répondre à un rapide questionnaire oral. Mais au-delà d’une certaine somme, la banque est en droit d’exiger un justificatif, comme l’indique CNews.

En effet, si le montant excède 8 000 euros, l’établissement bancaire peut demander de prouver l’origine des fonds déposés. Ce plafond est imposé dans le cadre de la lutte contre le trafic et le blanchiment d'argent. Par exemple, en cas de profit réalisé grâce à une vente, un contrat de vente pourra être exigé ou bien si vous recevez un don, le donateur devra fournir une attestation. Il est impossible d’échapper à cette disposition, même en cas de plusieurs micros-dépôts, soulignent nos confrères.

Enquête et possibles poursuites judiciaires

Et si le client de la banque ne peut pas fournir de justificatif, l'agence bancaire dans laquelle il est affilié peut saisir TracFin, organisme spécialisé dans le service de renseignement de la lutte contre la fraude fiscale, le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme. Cette action peut ensuite mener à une enquête et même entraîner d'éventuelles poursuites judiciaires.

Le retrait d’argent liquide est, quant à lui, bien plus facile et réglementé. Un plafond de retrait autorisé par opération, valable pour une période de sept jours glissants, peut varier entre 300 et 500 euros par semaine. Et cette somme peut même être plus importante dans le cas où un client retire dans sa propre agence bancaire.

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