Les ménages soumis à l’imposition sur le patrimoine (impôt sur la fortune immobilière) sont de plus en plus rares à quitter la France. À l’inverse, les contribuables exilés à l’étranger pour des motifs fiscaux sont plus nombreux à vouloir revenir dans l’Hexagone. C’est ce que soulignent les chiffres publiés, jeudi 20 octobre, par le Comité d’évaluation des réformes de la fiscalité du capital qui dépend de France Stratégie, institution publique rattachée à Matignon. En 2020, seuls 220 ménages assujettis à l’impôt sur la fortune immobilière (IFI) sont partis à l’étranger pour un motif fiscal. Un chiffre infinitésimal alors que l’on dénombre près de 130.000 contribuables redevables de l’IFI. À l’inverse, sur la même période, 380 contribuables imposables à l’IFI ont fait le choix de rentrer en France. Un solde de retour positif qui contraste avec la situation des années précédentes. Quatre ans plus tôt, en 2016, la tendance était complètement inversée : 1.000 ménages imposés à l’impôt sur la fortune (ISF) avaient plié bagage et seulement 470 contribuables étaient revenus au pays sur la même période.

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