La réforme attendue

Avec un triplement, à 100.000 euros, de l’abattement fiscal consenti sur les dons d’un grand-parent à son petit-enfant, il y a fort à parier que les sauts de génération vont se multiplier. La note devrait en effet fortement baisser, car le barème appliqué après le faible abattement actuel (31.865 euros), et qui varie de 5 à 45%, atteint 20% au-delà de 15.933 euros. Quelques précisions restent toutefois à apporter, notamment quant au délai de reconstitution de l’abattement, fixé à 15 ans aujourd’hui. Ou à l’abattement qui s’appliquera en cas de succession, qui ne s’élève pour l’heure qu’à 1.594 euros lorsqu’un testament a été rédigé en faveur de petits-enfants (sauf si leurs propres parents sont décédés, auquel cas ils se partagent les 100.000 euros d’abattement, bientôt portés à 150.000 euros). Quant aux arrière-petits-enfants, dont Emmanuel Macron n’a dit mot, ils pourraient être les oubliés de la réforme : l’abattement dont ils bénéficient devrait rester à seulement 5.310 euros en cas de donation, et 1.594 euros en cas de succession.

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