Les obligations font de la résistance. Il y a un an, nous nous demandions si la dette d'Etats et de grandes entreprises allait rester un placement intéressant en 2024. L'inflation ralentissant, les baisses de taux directeurs attendues du côté de la Banque centrale européenne (BCE) et de la Réserve fédérale américaine (Fed) menaçaient de fermer cette fenêtre d'investissement. En effet, quand les taux directeurs baissent, le rendement des obligations nouvellement émises doit en principe progressivement diminuer.

Les baisses de taux directeurs anticipées ont bien eu lieu : dès le 6 juin 2024 pour la BCE, qui a depuis procédé à cinq baisses, dont la dernière il y a quelques jours. De son côté, la Fed, plus prudente, a acté trois baisses de taux en 2024. Et pourtant, malgré le recul des taux directeurs des deux côtés de l'Atlantique, les rendements obligataires se maintiennent à des niveaux élevés en ce début d'année 2025.

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Comment expliquer ces rendements élevés ?

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