C’est LE secteur d’activités qui a le mieux résisté aux confinements à répétition. Soutenu par l’Etat et dopé par les «coronapistes», le marché du vélo rayonne de mille feux. Selon l'Union Sport & Cycle, le chiffre d'affaires du secteur a dépassé les trois milliards d'euros, l’an dernier, soit une hausse de 25%. Du jamais vu ! «La crise a été un véritable accélérateur pour tout l’écosystème et le phénomène va perdurer au moins jusqu’à 2025», indique Ludovic Bertrand, président de la plateforme deux-roues du groupe Mobivia (Norauto, Midas…), spécialisé dans l’accompagnement des start-up du secteur.

Sans surprise, les grands gagnants sont les fabricants distributeurs, notamment de vélos à assistance électrique (VAE), dont les ventes ont augmenté de 29% l’an dernier avec 500.000 engins écoulés. Si les leaders Easybike et Moustache Bikes conservent leur avance, de nombreuses start-up comme HeritageBike, K-Ryole et Angell Bike s'accrochent à la roue. Leur biclou vintage, leur gravel connecté ou leur vélo cargo électrique s’arrachent comme des petits pains. «Depuis le premier déconfinement, c’est de la folie. Nous avons vendu 1.500 vélos en 2020, nous en écoulerons 4 000 cette année», se réjouit Guillaume Adriansen, cofondateur du Vélo Mad, qui fabrique des VAE au design chic et rétro.

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