Didier* n’est pas serein. Cet ancien chef d’équipe dans la métallurgie, né en février 1964, a quitté son entreprise le 30 septembre 2021 via une rupture conventionnelle collective. Il doit rester dans les effectifs jusqu’au 1er mars 2024, date de son 60e anniversaire et aussi de son âge légal de départ puisqu’il entre dans le dispositif de carrière longue. Il craint que ce calendrier soit revu car son âge légal, en tant que carrière longue, sera désormais fixé à 61 ans. Va-t-il devoir retourner travailler un an ou se retrouver au chômage ? “Classiquement, dans ce type de dispositif, s’il y a une réforme réglementaire de la retraite, la prolongation de quelques trimestres est prise en charge par l’employeur”, tient à rassurer Christophe Le Bars, directeur général adjoint de Sup des RH, école en ressources humaines.

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