
Un nouveau départ pour le conclave sur les retraites ? Pour Marylise Léon, «les discussions peuvent enfin démarrer sérieusement». Invitée dans l’émission Télématin sur France 2, ce vendredi 28 mars, la secrétaire générale de la CFDT veut toujours croire à de possibles négociations sur la réforme des retraites. «On a clarifié les relations avec le gouvernement, et le fait qu’on ne voulait plus d’interférences que cela soit à la fois avec le gouvernement et avec l’ensemble des responsables politiques (…) puisque je pense que c’est un sujet qui est profondément social et qui nécessite une discussion sérieuse», a-t-elle déclaré.
«On a proposé de remettre à plat, de définir une feuille de route (...) On s’est mis d’accord sur un certain nombre de sujets et de règles, donc les discussions peuvent enfin démarrer sérieusement», a assuré la responsable syndicale. «On est loin d’être d’accord sur tout, mais l’important, c’est de savoir qu’on peut en discuter», a-t-elle souligné. Après les départs de la table des négociations de FO, la CGT et de l’U2P, les discussions se poursuivent entre 5 partenaires sociaux : la CFDT, la CFTC, la CFE-CGC, le MEDEF et la CPM.
«Combattre» la réforme des retraites dans les discussions
Marylise Léon a regretté la décision des trois mouvements d’avoir claqué la porte. «Eux, ont fait le choix de partir. Moi, je pense que quitter les discussions, c’est acter la réforme de 2023. Donc, nous, on a fait le choix de la combattre dans les discussions», a-t-elle affirmé. Elle espère ainsi «trouver des solutions concrètes», afin de «répondre aux attentes du monde du travail sur l’injustice de ce décalage de l’âge légal».
🔴 Discussions sur les retraites :
— Telematin (@telematin) March 28, 2025
🗣️ "On a clarifié les relations avec le gouvernement. On a défini de nouvelles règles. Je pense que quitter les discussions, c'est acter la réforme de 2023" rapporte @MaryliseLeon, secrétaire générale @CFDT. #Les4V pic.twitter.com/GzxODkheNX
Par ailleurs, la secrétaire générale de la CFDT a exprimé sa satisfaction de constater que le patronat n'est «pas parti en courant» lorsqu’il a été question de la question de la pénibilité jeudi, «une première étape de discussion». «On veut bouger sur l'âge, la pénibilité, les retraites des femmes qui sont les plus impactées par le report de l'âge», a-t-elle insisté.


















