
La capitale sera encore plus liée au sud de la France. Alors que les premiers voyageurs de la nouvelle ligne Paris-Marseille de Trenitalia ont embarqué le 15 juin dernier, ce sont désormais quatre allers-retours entre la capitale et la cité phocéenne, avec des arrêts à Lyon-Saint-Exupéry, Avignon-TGV et Aix-en-Provence-TGV qui sont proposés tous les jours. Mais la compagnie ferroviaire italienne a annoncé qu’un aller-retour en plus allait être effectué entre Paris et Lyon Part-Dieu, « ainsi que la nouvelle ligne Paris – Marseille en service depuis le 15 juin, qui marque un arrêt à Lyon Saint-Exupéry».
«Pour notre positionnement stratégique, l’axe sud de la France est très important», avait expliqué le PDG de Trenitalia France, Marco Caposciutti, à l’occasion d’une conférence de presse début juin. «Dans notre stratégie, il y a la connexion entre Paris et le sud de la France, entre Paris et l’Italie avec Paris-Lyon-Milan et, dans le futur aussi, la liaison Milan-Gênes-Nice-Marseille pour la clôture du triangle Paris-Milan-Marseille», avait ajouté le dirigeant.
Remplir les trains à 50 % - 60 %
Ainsi, les prix des trajets Paris-Marseille sont relativement raisonnables : par exemple, le vendredi 25 juillet, le billet coûte au minimum 61,90 euros (la plupart des billets dépassant les 100 euros) sur un TGV Ouigo, contre 49 euros chez Trenitalia. Au sein de la compagnie italienne, aucun train n’est à plus de 100 euros. L’objectif de cette dernière est ainsi de remplir les trains à 50 % - 60 %, soit un million de voyageurs, la première année.
Or, d’après le comparateur de billets de train Kombo, la SNCF aurait baissé le prix de ses billets pour faire face à l’arrivée de Trenitalia sur l’axe Paris-Marseille. Du 15 au 30 juin, selon le comparateur, le prix des billets des TGV Inoui aurait par exemple «baissé de 33 % par rapport à 2024», passant de 117 à 78 euros en moyenne. «SNCF Voyageurs dément ces chiffres qui n'ont aucune réalité», assure la compagnie auprès de La Provence. «De tels chiffrages fantaisistes sont régulièrement communiqués», poursuit-elle.


















