Les enfants rêvent d’un monde sans guerre; les nutritionnistes d’un chariot de courses plus équilibré et débarrassé des additifs controversés. Bien que surveillés de près par le régulateur européen et soumis à des évaluations sanitaires avant d’être autorisés, nombre de ces colorants, conservateurs, agents de blanchiment, de texture ou d’enrobage, édulcorants, exhausteurs de goûts et autres utilisés dans les recettes des industriels posent question. Régulièrement, des études scientifiques interrogent leur innocuité, et font parfois même le lien entre certains d’entre eux et des maladies comme le cancer.

Dénoncés par les associations de consommateurs et certains chercheurs, quelques-uns ont d’ailleurs déjà été mis au ban par de grands industriels, à l’instar de l’aspartame, du dioxyde de titane ou du glutamate de sodium. Mais leur usage reste important. « Je pense qu’à moyen terme, d’ici dix à quinze ans, on n’aura plus d’additifs dans les recettes et il y aura beaucoup plus de transparence sur les autres éléments du processus de fabrication qui posent encore question, comme les auxiliaires technologiques – des substances ajoutées lors de la préparation des ingrédients et qui restent à l’état de trace », prédit Béatrice de Reynal, nutritionniste et fondatrice du cabinet de conseil NutriMarketing.

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