Les vacances d’été battent leur plein. Si les juillettistes sont déjà de retour au bureau, les aoûtiens peuvent profiter de leurs congés. Certains d’entre eux en profitent pour partir à la mer avec leurs enfants. Sur le sable, les enfants aiment faire de jolis châteaux de sable à l’aide de leurs râteaux, pelles et seaux. Ces articles vendus en bord de plage peuvent pourtant être dangereux. En effet, fabriqués à l’étranger, tous ne sont pas homologués. Il appartient aux services de douane de faire la police, comme l’expose TF1 Info, le 7 juillet 2025.

Avant d’arriver dans les échoppes de bord de plage, les articles rois de l’été transitent par bateau et arrivent au port du Havre. Quotidiennement, des cargos débarquant de Chine accostent dans le port de la ville côtière de Seine-Maritime. Interrogée par nos confrères, Garance, une inspectrice de la douane au port du Havre, détaille comment elle procède : «On choisit un carton de manière aléatoire sur le chargement. Ensuite, on l'ouvre et on vérifie la conformité des produits.»

Une attention portée à la présence des pictogrammes réglementaires

Il s’avère que leur rôle est essentiel. En effet, le témoin assure que chaque été, la moitié des produits contrôlés ne seraient pas conformes. C’est notamment le cas des «lunettes de soleil qui ne protègent pas du soleil» et des «bijoux fantaisie qu'on peut trouver sur les marchés l'été». Dès qu’il y a un doute, les agents n’hésitent pas à intercepter la commande et à l’envoyer en laboratoire afin que des analyses plus poussées soient menées. En premier lieu, les douaniers s’assurent que les pictogrammes réglementaires, et tout particulièrement celui de l’âge minimum requis pour l’utilisation, sont bien présents.

En laboratoire, ensuite, les scientifiques s’assurent que les taux de présence de tel ou tel composé chimique sont bien respectés. Ils portent une attention toute particulière aux molécules dites cancérigènes, telles que les phtalates.