Samsung continue de commercialiser une large gamme de téléviseurs LCD, portée par les Neo QLED dont le QN90 est le plus éminent représentant, aux côtés du QN95F embarquant le célèbre boîtier OneConnect pour la connectique. Le modèle au suffixe "F" est la dernière génération (2025) et conserve une dalle LCD VA en définition 4K Ultra HD et à 165 Hz, équipée d’un filtre à boîtes quantiques (aka quantum dots) associée à un système de rétroéclairage Mini-Led. La dalle est recouverte du meilleur traitement anti-reflet disponible chez Samsung, le même que sur les QD-OLED S95D et S95F, sur le téléviseur 8K QN900F que nous venons de tester et sur l’emblématique The Frame, le téléviseur "des artistes". L'appareil s’appuie sur un système audio 4.2.2 de 60 watts compatible Dolby Atmos.

Avec son nouveau processeur Samsung NQ4 AI Gen3, le téléviseur Samsung QN90F fait la part belle à l’Intelligence Artificielle avec un moteur de mise à l’échelle SD, HD, Full HD vers 4K intelligent, le remastering HDR des contenus SDR, pour des images plus réalistes, une détection du contenu pour des réglages personnalisés automatiquement, la traduction des sous-titres TNT/Satellite et aussi la génération de fond d'écran via une IA générative. La nouveauté la plus marquante est l’arrivée de l’interface One UI 2025 qui reprend le design que l’on retrouve sur les smartphones du fabricant et qui modernise enfin l’interface des téléviseurs de la marque coréenne.

Le Samsung QN90F est disponible en version 43 (TQ43QN90F), 50 (TQ50QN90F), 55 (TQ55QN90F), 65 (TQ65QN90F), 75 (TQ75QN90F), 85 pouces (TQ85QN90F) et 98 (TQ98QN90F) aux tarifs respectifs de 1300, 1400, 1700, 2300, 3000, 5500 et 10 000 €. Le très grand modèle de 115 pouces (Samsung TQ115QN90F), soit 290 cm de diagonale, est quant à lui facturé 20 000 €, mais il dispose d’un traitement anti-reflet différent et se contente d’un rafraîchissement de 144 Hz contre 165 Hz pour toutes les autres diagonales. Ce modèle vient directement concurrencer les téléviseurs OLED haut de gamme de Samsung comme le S95D et le LG G4 de 2024. L’avantage du QN90F est d’être décliné en très grande taille là où les téléviseurs OLED sont pour l’instant limités à 83 pouces chez Samsung (Samsung TQ83S90D environ 3000 €) et 97 pouces chez LG (LG OLED 97G4 pour environ 19 000 €).

Design : une finition exemplaire, sans fioritures (4,5/5)

Comme souvent chez Samsung, le design du téléviseur est plutôt réussi. Le fabricant coréen fait dans la sobriété avec de très belles finitions. Pas de nouveautés cette année, puisque le QN90F reprend exactement le même design que son prédécesseur. Les bords d’écran sont toujours aussi fins (0,8 cm) alors que l’épaisseur du téléviseur est maitrisée (2,6 cm sans le pied), ce qui permet d’envisager sereinement l’accroche sur un mur.

Le pied central en forme hexagonal donne un peu de caractère au TV. Ce pied en métal stabilise bien la dalle et la surélève d’environ 7,5 cm, de quoi laisser suffisamment d’espace pour l’installation d’une barre de son. Cette dernière ne cachera ainsi pas l’image.

© Tanguy Andrillon pour Capital

L'arrière du téléviseur est particulièrement soigné avec un plastique mat strié du plus bel effet. Des goulottes sont présentes pour guider les câbles à l’arrière du téléviseur et l’arrière du pied embarque un système de gestion des câbles qui permet de regrouper l’ensemble des câbles au même endroit. Le téléviseur dispose des pas de vis nécessaires à l’installation d’un support VESA 400 x 300 pour la fixation au mur. Il ne lui manque que le boîtier OneConnect, permettant de déporter la connectique dans son meuble TV par exemple, ce qui la rend plus accessible, mais celui-ci est réservé au modèle supérieur, le QN95F.

Connectique : très complète, adaptée à tous les supports (4,5/5)

La connectique du téléviseur Samsung TQ65QN90F est plutôt complète. Regroupée du même côté à l’arrière du téléviseur, elle se compose de quatre ports HDMI 2.1 supportant une bande passante de 48 Gbps. Ces quatre entrées peuvent ainsi gérer un signal 4K 120 Hz pour les consoles PlayStation 5 et Xbox Series X. L’Auto Low Latency Mode (ALLM) et le Variable Refresh Rate (VRR), qui permettent respectivement de réduire la latence et le déchirement de l’image, sont aussi de la partie. Avec un PC, ces entrées ont la possibilité de gérer une fréquence de 165 Hz toujours compatibles avec le VRR entre 48 et 165 Hz. Le reste de la connectique se compose de deux ports USB 2.0, une sortie audio numérique optique (SPDIF), un port Ethernet (toujours limité à 100 Mbps) et les connecteurs d’antenne TNT, câble et Satellite. Le port HDMI 3 est compatible eARC (Enhanced Audio Return Channel) autorisant la connexion d’une barre de son ou un système audio externe avec une qualité audio (DD 5.1, DD 7.1 ou Dolby Atmos) bien meilleure qu’avec la sortie optique.

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Comme la plupart des modèles Samsung, ce téléviseur est dépourvu de sortie casque analogique, mais cette absence se contourne à l'aide de l'application SmartThings (iOS et Android). Il est possible de brancher un casque sur son smartphone et de récupérer le son du TV. De même, le Bluetooth intégré permet l'utilisation d'un casque ou d'écouteurs sans fil. L'appareil embarque également le Wi-Fi 6E et des micros intégrés pour le contrôle vocal main-libre sans avoir à utiliser la télécommande.

Système d'exploitation : une interface réussie et ergonomique (5/5)

Avec sa version 9.0, le système d’exploitation Tizen de Samsung s’offre une refonte majeure grâce à une nouvelle interface baptisée One UI 2025. L’objectif : rapprocher l’expérience utilisateur de celle que l’on retrouve sur les smartphones Galaxy. Mission accomplie : les menus gagnent en clarté, avec un accès simplifié aux paramètres récemment utilisés. Autre point fort, les réglages n’occupent plus tout l’écran, permettant de visualiser les changements en temps réel.

L’écran d’accueil reste centré sur les contenus issus des principales plateformes de streaming. Comme chez la majorité des constructeurs aujourd’hui, un compte Samsung est indispensable pour accéder à l’ensemble des applications. Heureusement, l’interface est fluide, agréable à naviguer, et les applications s’ouvrent rapidement. Le catalogue est particulièrement riche, avec le retour notable de MyCanal et la présence des applis TV des principaux FAI français (Oqee, B.TV, Orange TV, SFR TV). Une exclusivité Samsung appréciable puisqu'elle vous permet de vous séparer du boîtier TV de votre opérateur.

Cette année, l’intelligence artificielle est au cœur des nouveautés. La fonction Live Translate traduit en temps réel les sous-titres des chaînes classiques (TNT, câble, satellite) en six langues : coréen, anglais, français, allemand, italien et espagnol. Une fois les langues téléchargées (jusqu’à deux simultanément), la traduction s’effectue localement, sans besoin de connexion Internet. Peu utile sur les services de streaming déjà sous-titrés, cette fonction se révèle très pertinente pour suivre les actualités locales à l’étranger, ou dans un cadre hôtelier par exemple.

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Autre nouveauté IA : la fonction Click To Search qui permet d’identifier un acteur ou un contenu à l’écran pour proposer des éléments similaires. Le téléviseur peut aussi reconnaître automatiquement le type de programme (sport, film, émission TV) pour ajuster l’image selon un profil prédéfini, que l’utilisateur peut personnaliser. Ces réglages sont ensuite appliqués automatiquement à chaque détection.

Pour les amateurs d’IA générative, Samsung introduit un outil de création d’images directement dans l’onglet Art Store : jusqu’à 10 paysages peuvent être générés chaque jour. La fonctionnalité s’enrichit aussi cette année d’un accès à la galerie d’œuvres d’art du téléviseur Frame.

Samsung renforce aussi son engagement en matière d’accessibilité, avec plusieurs fonctionnalités pensées pour les personnes malvoyantes ou atteintes de daltonisme. La fonction Relumino améliore les contours des images, tandis que SeeColors adapte les couleurs selon les différents types de daltonisme. Un mode combiné permet d’afficher côte à côte l’image standard et celle optimisée pour le handicap. Enfin, un guide vocal accompagne l’utilisateur pour une navigation facilitée.

En résumé, 2025 marque une étape importante dans l’évolution de Tizen. Le système atteint une belle maturité, avec une interface réactive, un vaste choix d’applications et une ergonomie bien pensée. Le seul bémol reste l’obligation de créer un compte Samsung pour profiter pleinement du téléviseur — une contrainte désormais généralisée dans l’industrie.

Télécommande : minimaliste et légère (4,5/5)

La télécommande One Remote de Samsung adopte un design minimaliste, compact et très léger. Elle se distingue des modèles concurrents grâce à l’intégration d’un petit panneau solaire au dos, capable de recharger la batterie intégrée – à condition de poser la télécommande face vers le bas pour exposer le panneau à la lumière. Un port USB-C est tout de même disponible en complément, au cas où la lumière naturelle ne suffirait pas. Toutefois, nous avons pu utiliser cette télécommande depuis deux ans et pouvons ainsi vous assurer que les recharges manuelles sont extrêmement rares (une ou deux fois en deux ans), attestant de l'efficacité du panneau solaire. Un vrai atout des TV Samsung.

Elle propose également des touches d’accès direct aux services Netflix, Amazon Prime Video, Disney+ et Samsung TV Plus, ainsi qu’un microphone intégré pour les commandes vocales. L’absence de rétroéclairage n’est pas vraiment pénalisante ici, car le nombre de touches est réduit et l’interface Tizen est parfaitement conçue pour fonctionner avec cette télécommande.

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Petit plus original : la One Remote embarque un accéléromètre, qui détecte si elle est tenue à l’envers et envoie une notification à l’écran pour prévenir l’utilisateur. Un détail malin qui illustre l’attention portée à l’expérience utilisateur. En revanche, nous regrettons toujours l'usage du plastique alors qu'il y a quelques années, Samsung avait recours à de l'aluminium sur cette télécommande, pour une qualité de fabrication (et sans doute une solidité) sensiblement meilleure.

Image : une dalle très lumineuse et très bien calibrée (4/5)

Le téléviseur Samsung 65QN90F embarque une dalle LCD VA 165 Hz de 65 pouces affichant une définition 4K Ultra HD de 3840 x 2160 px. Cette dalle est associée à un système de rétroéclairage Mini-LED qui selon notre comptage est découpé en 700 à 800 zones environ. Ce très grand nombre de zones permet de réduire le blooming qui reste tout de même présent (impossible de concurrencer l'OLED sur ce point). On peut ainsi voir une sorte de halo blanc autour des sous-titres sur un fond noir par exemple, mais cela est moins perceptible lorsque l’on se trouve parfaitement en face du téléviseur et totalement imperceptible quand on ne se trouve pas dans le noir.

Mini LED oblige, l'uniformité de la dalle est presque parfaite. Vous n'aurez aucun effet de clouding visible.
Mini LED oblige, l'uniformité de la dalle est presque parfaite. Vous n'aurez aucun effet de clouding visible. © Tanguy Andrillon pour Capital

Le rétroéclairage Mini-LED intégré à ce modèle Samsung permet d’atteindre des niveaux de luminance particulièrement élevés, adaptés aux exigences des contenus HDR. En mode FilmMaker, nous avons mesuré un pic lumineux de 2620 cd/m², tandis que le mode Dynamique pousse cette valeur au-delà de 4400 cd/m², pour atteindre même le chiffre de 6550:1, le maximum mesuré dans notre laboratoire. Ces valeurs assurent une gestion optimale des zones à forte luminance (highlights), notamment pour les objets spéculaires, renforçant ainsi la perception de réalisme dans les scènes à fort contraste.

L’uniformité de la dalle est à souligner, avec une variation d’éclairement moyenne de seulement 3,5 %, ce qui traduit une excellente gestion du rétroéclairage sur toute la surface de l’écran. Le taux de contraste natif, mesuré à 6550:1, est très bon et permet d’obtenir des noirs profonds sans nuire à la lisibilité des hautes lumières.

Le téléviseur prend en charge les principales normes HDR : HLG, HDR10 et HDR10+. En revanche, le Dolby Vision reste encore et toujours absent, conformément à la politique habituelle de Samsung, ce qui peut limiter sur certaines plateformes de streaming qui exploitent ce format propriétaire, comme Netflix.

Delta E en mode Filmmaker
Delta E en mode Filmmaker © Tanguy Andrillon pour Capital

Sur le plan de la colorimétrie, le Delta E moyen mesuré en mode FilmMaker (SDR) est de 3,74. La dérive chromatique est assez faible (seuil de perceptibilité humaine fixé à un Delta E de 3), mais les couleurs ne peuvent pas être considérées comme parfaitement fidèles. Le gamma moyen mesuré à 2,2 confirme une courbe de luminance conforme aux standards de référence, avec une restitution équilibrée des niveaux de gris sur l’ensemble de l’échelle. A noter que nous avons mesuré un Delta E supérieur à 19 en mode standard et 3,91 en mode Cinema. L'option Standard est donc clairement à éviter.

En termes de couverture colorimétrique, ce téléviseur Samsung atteint un niveau comparable aux dalles OLED WOLED, sans toutefois égaler les performances des modèles QD-OLED. Il couvre 92 % de l’espace colorimétrique DCI-P3, référence pour les contenus cinématographiques et les séries. À titre de comparaison, le Samsung S95D (QD-OLED), que nous avons aussi évalué, atteint une couverture quasi complète de cet espace avec 99,76 % de DCI-P3.

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Le Samsung QN90F bénéficie du traitement antireflet haut de gamme de Samsung, identique à celui intégré aux modèles Oled S95D (2024) et S95F (2025) et certains modèles 8K (QN900F et QN990F). Ce traitement optique sophistiqué diffuse les sources lumineuses parasites et limite efficacement les réflexions, offrant une expérience visuelle confortable même en environnement fortement éclairé. Associé à la très forte luminance de la dalle, ce traitement assure une lisibilité optimale de l’image en plein jour, sans perte de contraste ni gêne visuelle due aux reflets. Toujours le meilleur filtre du marché.

© Tanguy Andrillon pour Capital

Le processeur NQ4 AI Gen3 assure la mise à l’échelle des contenus SD, HD, Full HD pour l’affichage en 4K. La mise à l’échelle est très propre sans être agressive et sans dénaturer le contenu original. Ce processeur gère également très bien les mouvements en permettant d’améliorer la fluidité des objets en mouvement sans créer d’artefact.

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En matière de jeu vidéo, le téléviseur Samsung est bon avec un retard à l’affichage de 17,5 ms en 4K Ultra HD à 60 Hz. Il n’y a ainsi quasiment aucun décalage entre l’action effectuée à la manette et sa répercussion à l’écran. En revanche, la technologie d’affichage LCD est un peu moins réactive que l' OLED. Même avec un rafraîchissement à 165 Hz, le temps de rémanence (changement d’état des cristaux liquides) peut se traduire par un léger flou derrière les objets en mouvement (ghosting). Le téléviseur Samsung est compatible avec le FreeSync Premium Pro d’AMD, une technologie qui synchronise le nombre d'images par seconde avec celui envoyé par la carte graphique, afin de réduire le déchirement de l’image et les micro-saccades. En bref, un excellent affichage LCD, mais sujet aux défauts inhérents de cette technologie.

Audio : très correct pour un système intégré, mais rapidement limité (3,5/5)

Le Samsung 65QN90F intègre un système audio 4.2.2 d’une puissance totale de 60 W, comprenant quatre haut-parleurs frontaux, deux transducteurs orientés vers le plafond pour les effets verticaux, ainsi que deux caissons de basses intégrés. L'ensemble est compatible Dolby Atmos, mais sa qualité reste limitée sur certains aspects.

Si le rendu global est correct pour une utilisation TV classique, le système souffre d’un manque de profondeur dans les graves et les bas médiums, ce qui affecte la dynamique sonore, en particulier lors des scènes d’action ou des bandes-son riches. L’effet de spatialisation Dolby Atmos, bien que présent, reste peu immersif, avec une scène sonore relativement étroite pour ce type d’installation.

© Tanguy Andrillon pour Capital

En l’état, le système intégré convient à un usage quotidien (journaux, émissions, séries), mais ne rend pas justice aux capacités d’affichage du téléviseur. Pour une expérience audio cohérente avec la qualité d’image, l’ajout d’une barre de son, même de milieu de gamme, s’impose comme un choix pertinent. Elle permettra d’élargir la scène sonore, de renforcer les basses fréquences et d’exploiter pleinement les effets Dolby Atmos.

Consommation : dans la lignée des meilleurs OLED (4/5)

La consommation du téléviseur Samsung QN90F est maitrisée et équivalente à celle d’un bon téléviseur OLED comme le Samsung S95D ou le LG G4, deux modèles que nous avons testés.

Nous avons ainsi mesuré une consommation de 198 W en mode HDR Standard. Comme souvent, la configuration Filmmarker – en plus d’offrir l’image la plus fidèle – permet de réduire la consommation du téléviseur par rapport à l'option standard par défaut. Toujours en HDR, le Samsung 65QN90F voit en effet sa consommation descendre à 157 W. Cette variante est d’ailleurs plus économe que l'Eco HDR où la consommation s’élève à 181 W. Enfin, Dynamique HDR est logiquement le mode le plus gourmand en énergie avec une consommation mesurée à 203 W. Notons que le pic de luminosité très impressionnant de 4400 cd/m² n'est maintenu que quelques secondes, ce qui explique la consommation proche des profils Standard et Dynamique.

Enfin, l'affichage en SDR est logiquement moins gourmand. Nous avons relevé une consommation respective de 48 W, 200 W et 64 W pour les modes Filmmaker, Standard et Eco.

Les téléviseurs les moins gourmands restent les téléviseurs équipés d’un système de rétroéclairage Edge-Led qui se contentent d’une seule barre de Led à la base de la dalle, mais ces téléviseurs ne sont pas très performants en HDR (luminosité moins élevée et moins ciblée). En veille, la consommation du Samsung QN90F est inférieure à 1 W.

Réparabilité : 7 ans de mises à jour (?/5)

À ce jour, Samsung n’a pas encore publié la fiche d’information relative au calcul de l’indice de durabilité de ce téléviseur. En l’absence de ces données, il n’est pas possible d’évaluer sa note de réparabilité de manière officielle. L’article sera mis à jour dès que le constructeur communiquera les éléments nécessaires à cette évaluation. Notez cependant que Samsung s'engage sur des mises à jour logicielles garanties pendant 7 ans.

Conclusion

Le Samsung TQ-65QN90F est un très bon téléviseur affichant une belle image extrêmement lumineuse, qui sublime les contenus HDR tout en filtrant quasiment toutes les lumières parasites grâce à un filtre anti-reflet inégalé sur le marché. Le système Tizen gagne en réactivité cette année, offrant une expérience utilisateur plus fluide et agréable que par le passé. Certaines fonctionnalités intégrant de l’intelligence artificielle se révèlent utiles, à l’image du sous-titrage automatique, tandis que d’autres, comme la génération de fonds d’écran via IA, restent plus anecdotiques. Plus lumineux que les téléviseurs OLED et QD-Oled de dernière génération, ce téléviseur se destine tout particulièrement à ceux dont le salon est baigné de lumière et qui veulent bénéficier d’une forte luminosité quelle que soit la luminosité ambiante. Pour autant, et sans surprise, les défauts des LCD demeurent, notamment les effets de halo et le contraste moins élevé qu'avec la technologie OLED concurrente, qui à l'inverse sera moins lumineuse.

  • Design : 4,5/5
  • Connectique : 4,5/5
  • Système d'exploitation : 5/5
  • Télécommande : 4,5/5
  • Image : 4/5
  • Audio : 3,5/5
  • Consommation : 4/5
  • Réparabilité : ?/5