
Sommaire
- Design : de légères évolutions ergonomiques - 4/5
- Fonctionnalités : une flopée de fonctions vidéo - 4/5
- Autofocus : excellent - 4,5/5
- Qualité d'image : la qualité des capteurs Sony - 4,5/5
- Accessoires : un écosystème complet - 5/5
- Réparabilité : N.C
- Les meilleures alternatives au Sony ZV-E10 II
- Conclusion
Inaugurée en 2020 avec la sortie du compact ZV-1, la gamme Sony ZV s’est depuis enrichie de modèles variés avec pour point commun l’absence de viseur électronique mais une ergonomie spécialement pensée pour un usage simple en vidéo. Cette année, c’est au tour du ZV-E10 de faire peau neuve en intégrant notamment un nouveau capteur, un processeur inédit ainsi qu’une nouvelle batterie. Notez que son prédécesseur fait partie de notre liste des meilleurs APN hybrides. D'ailleurs, si vous êtes à la recherche d'un nouvel objectif, n'hésitez pas à découvrir notre sélection des meilleurs modèles pour hybrides en monture E.
Design : de légères évolutions ergonomiques - 4/5
À peine plus gros que le ZV-E10 premier du nom, le Mark II s’en distingue par la présence d’une poignée un peu plus marquée qui facilite sa préhension et par un revêtement plus agréable.

Sans bouleversement, Sony a également fait évoluer l’ergonomie par petites touches afin d’améliorer l’expérience utilisateur. Le levier de mise sous tension migre du dessus du boîtier vers l’avant au niveau du déclencheur.

Sur le dessus de l’appareil, la touche de modes photo/vidéo/S&Q a été remplacée par un commutateur à trois positions nettement plus pratique que l’on trouve déjà sur d’autres modèles de la marque. Les touches à l’arrière ne changent pas de position et la connectique reste identique. Le ZV-E10 II possède un port HDMI-D et un USB-C, des prises jack pour casque et micro ainsi qu'un unique lecteur de carte mémoire au standard SD UHS-II auxquels s’ajoutent évidemment des connexions sans-fil Bluetooth et Wi-Fi.

Comme ses prédécesseurs, le ZV-E10 Mark II dispose sur le dessus d’un micro à trois capsules que l'on peut paramétrer afin d'isoler le son de l’avant, de l’arrière ou d'enregistrer toute l’ambiance. L'ensemble s’accompagne d’une petite bonnette anti-vent bien pratique.
Dépourvu de viseur, l’appareil ne repose que sur la présence d’un écran dont la définition a été légèrement accrue tout en restant dans la moyenne basse du marché. À noter que la rotule centrale permet une orientation dans toutes les directions sur le côté du boîtier. Il donne accès à la visée, au menu de l’appareil qui profite de la dernière interface Sony et à toute une offre de raccourcis tactiles pendant l’enregistrement. Ils sont pratiques mais s'avèrent un peu nombreux et envahissants.

Enfin, le ZV-E10 Mark II remplace la batterie NP-FW50 du ZV-E10 par un modèle NP-FZ100 plus puissant déjà exploité par ses autres hybrides. L’autonomie est en nette progression avec une valeur de 610 vues selon la norme Cipa contre 440 auparavant. Le ZV-E10 II intègre désormais une batterie NP-FZ100.
Fonctionnalités : une flopée de fonctions vidéo - 4/5
En intégrant le capteur APS-C de 26 Mpx de l’A6700, qu’il associe à un double processeur Bionz XR, le ZV-E10 II progresse en définition, en qualité d’image et en fonctionnalités.
Il perd en revanche l’obturateur mécanique de son prédécesseur. Si bien que malgré son rolling shutter bref, un phénomène de banding (apparition de bandes sur les dégradés de couleur) peut être observé en photo lorsqu’on utilise de courts temps de pose sous éclairage artificiel. Bien qu’il conserve une griffe porte flash, il ne présente qu’une vitesse de synchro-X d’1/30s.
L’absence de stabilisation mécanique de capteur est également un handicap en photo où il n’est pas possible de s’adonner à de courts temps de pose à main levée ainsi qu’en vidéo. Malgré la présence d’un mode de stabilisation active logicielle qui entraîne un léger recadrage dans l’image, les plans en mouvement souffrent de nombreux tremblements.

On note cependant quelques nouveautés intéressantes, à commencer par la capacité de l’appareil à filmer en 4K 60 i/s (images par seconde) sans recadrage, à partir d’un suréchantillonnage en 5,6K, quand le ZV-E10 se limitait à la 4K 30 i/s. Différents rendus créatifs, dont un noir et blanc plutôt réussis, sont disponibles. L’appareil permet de charger des LUTs personnalisées et un réglage Cinematic Vlog a été introduit, entraînant automatiquement un cadrage en cinémascope avec une cadence de 24 i/s, des transitions progressives en autofocus et une colorimétrie adoucie. L’appareil permet également de filmer en vertical pour une diffusion sur smartphone.

Comme ses prédécesseurs, le ZV-E10 II possède une touche d’accès direct à la gestion du bokeh et une autre pour la présentation de produits qui permet des transitions autofocus douces entre le visage de l’interlocuteur face à la caméra et le produit qu’il tient en main. Les deux fonctions sont très pratiques pour qui ne souhaite pas s’encombrer de réglages complexes. La connexion Wi-Fi du ZV-E10 donne la possibilité de faire du streaming en direct.
S’il ne présente pas une grande originalité par ses fonctions photo, on notera tout de même la présence d’un mode rafale à 11 i/s et surtout d’un autofocus très performant.
Autofocus : excellent - 4,5/5
S’il hérite du capteur et du double processeur Bionz XR de l’A6700, le ZV-E10 II n’en possède pas la puce IA dédiée à la reconnaissance du sujet en autofocus. Malgré cela, l’appareil propose un système très réactif et sensible qui repose sur la présence de 759 points d’analyse couvrant pratiquement toute la surface du capteur.
Le ZV-E10 II propose la détection automatique des humains, des animaux type chien et chat et des oiseaux tandis que les modèles équipés de la puce IA sont équipés de la détection des insectes, des voitures, des trains et des avions. S’il n’est donc pas aussi fourni en termes de fonctionnalités, le modèle est doté d’une excellente réactivité et d’une bonne précision, aussi bien dans la détection que dans le suivi des sujets en mouvements.
Qualité d'image : la qualité des capteurs Sony - 4,5/5
Face à ses compagnons de gamme ZV-1 II et ZV-1F, le ZV-E10 II possède l’avantage de sa monture E pouvant recevoir des objectifs variés et de son capteur APS-C d’excellente qualité. Il favorise les faibles profondeurs de champ et délivre une très belle qualité d’image.

La dynamique d’exposition est vaste et permet un travail de postproduction poussé sur les fichiers Raw en photo tandis que la qualité d’image en haute sensibilité est très bonne. La plage standard s’étend de 100 à 32000 ISO en photo et peut être étendue de 50 à 102 400 ISO. En vidéo, lorsque la stabilisation électronique SteadyShot est activée, elle s’étend de 100 à 6400 ISO. Suivant la taille avec laquelle les images sont exploitées, on pourra sans inquiétude avoir recours à des très hautes valeurs de l’ordre de 3200 à 6400 ISO.

Accessoires : un écosystème complet - 5/5
Outre sa capacité à recevoir une vaste gamme d’objectifs en monture E disponible chez différentes marques, le ZV-E10 II peut également compter sur des accessoires dédiés.
Sony propose notamment une poignée de prise de vue sans fil pour les plans face caméra. Elle possède un accès direct au réglage du zoom, deux déclencheurs photo et vidéo. En outre, elle peut également faire office de trépied.
La marque propose également un vaste choix de micros compatibles avec sa griffe multi interface.
Réparabilité : N.C
Conformément aux lois en vigueur, le Sony ZV-E10 II est couvert par une garantie de conformité contre les vices cachés qui s’étend sur 24 mois à partir de la date d’achat. Si le bien est réparé dans le cadre de la garantie légale de conformité, le consommateur bénéficie d'une extension de six mois de la garantie initiale.
Sur son site Internet, Sony met à disposition des utilisateurs un guide de dépannage pour tenter de comprendre une panne et dispose d’une assistance pour échanger en direct. La marque donne également accès à la liste des centres de réparations agréés pour les réparations hors garantie.
Le matériel photo n’étant pas soumis aux lois sur l’indice de réparabilité, il n’est en revanche pas possible d’évaluer le degré de réparabilité du produit qui à ce jour n’a bénéficié d’aucune mise à jour de son firmware.
Les meilleures alternatives au Sony ZV-E10 II
Nikon Z30 : l'alternative plus accessible
Fujifilm X-M5 : l'alternative plus design
Conclusion
L’introduction d’un nouveau capteur et d’un nouveau processeur améliore grandement les performances du ZV-E10 II. Il gagne ainsi en définition d’image, en performances vidéo et en réactivité autofocus. La nouvelle batterie lui confère également une plus grande autonomie. Pensé pour les débutants en vidéo, l’appareil combine une grande simplicité d’usage et une excellente qualité d’image avec en plus une bonne captation sonore. L’absence de puce IA ne le rend pas aussi réactif que les autres hybrides Sony mais les résultats demeurent satisfaisants. L’absence de viseur complique en revanche les cadrages par forte luminosité extérieure et la présence unique d’une obturation électronique limite ses conditions d’usage en photo avec des sources de lumière artificielle. Mais son principal défaut à nos yeux est l’absence de stabilisation de capteur alors que le tarif de l’appareil progresse lui très sensiblement par rapport à celui de son prédécesseur.
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