
11. C’est le nombre de jours fériés qu’il existe en France : 6 ont une connotation religieuse (Noël, Toussaint, Pâques, Ascension, Pentecôte, Assomption) et 5 sont à caractère civil (1er janvier, 1er mai, 8 mai, 14 juillet, 11 novembre), comme le rappelle La Dépêche du Midi. Après le lundi de Pentecôte (transformé en jour de solidarité travaillé), l’idée de la suppression d’un deuxième jour férié ressurgit pour contribuer au redressement des comptes publics.
Mais reste à savoir quelle journée serait la moins difficile à supprimer. Plusieurs pistes reviennent souvent dans les discussions, comme celle du 15 août (Assomption) considéré «facile à accepter» puisqu’il coïncide souvent avec une période de congés. Le 8 mai, déjà supprimé par le passé entre 1959 et 1981, fait lui aussi partie des jours fériés envisagés. Charles de Gaulle l’avait écarté afin de «ne pas nuire à l’activité nationale», avant que François Mitterrand ne décide de le rétablir, précisent nos confrères.
Un enjeu économique de taille
La Toussaint (1er novembre) est, elle, perçue comme une célébration moins universelle tandis que le jeudi de l’Ascension est économiquement coûteux. Le 11 novembre reste, lui, un symbole fort, mais dont l’impact semble s’atténuer avec le temps, estiment certains. Toutefois, sa suppression pourrait susciter la colère des anciens combattants.
Mais au-delà du débat symbolique, l’enjeu économique est de taille, et ce mois de mai avec ses ponts illustre bien l’impact des jours fériés : baisse de l’activité, retards administratifs, production au ralenti, comme le souligne La Dépêche du Midi. Selon l’Insee, ces jours chômés représenteraient une perte annuelle comprise entre 4 et 6 milliards d’euros.


















