
L’essentiel
François Bayrou a lancé, vendredi 17 janvier, la concertation sur la réforme des retraites avec les partenaires sociaux, lors d'une réunion au ministère du Travail. Cette rencontre, axée sur la méthode à suivre, marque le début d'un processus dont les négociations proprement dites débuteront après la remise d'une mission de chiffrage par la Cour des comptes. Selon le Premier ministre, cette mission, axée sur le financement du système de retraites, doit rendre ses conclusions le 19 février. «Cela permettra d'avoir une vision de l'avenir», a-t-il affirmé, selon son entourage.
L'ESSENTIEL
- Lors de la réunion, François Bayrou a tenu à souligner l'ouverture des discussions : «Toutes les questions sont ouvertes», a-t-il déclaré. Il s'est montré optimiste quant à la possibilité de surmonter les divergences, ajoutant : «Je crois que les tensions peuvent être dépassées.» Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a pour sa part invité les responsables politiques et syndicaux à sortir de «leurs postures», déclarant que «les Français attendent» des avancées concrètes.
- La tenue de cette réunion a pourtant été incertaine. Mercredi matin, des problèmes de calendrier avaient failli entraîner son annulation, évoquée par plusieurs syndicats, deux ministres, et Matignon. Finalement, les services de François Bayrou ont confirmé le maintien du rendez-vous.
- Dans un contexte politique tendu, le Premier ministre a échappé jeudi à une première motion de censure déposée par La France insoumise. Le texte n'a recueilli que 131 voix, loin des 288 nécessaires. A noter que le Parti socialiste, qui avait annoncé ne pas soutenir la motion, n'a vu que huit de ses membres voter en sa faveur. Mardi, François Bayrou a prononcé sa déclaration de politique générale devant une Assemblée divisée.
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Retraites : François Bayrou se fixe comme objectif un accord «fin mai»
François Bayrou a fixé vendredi à «fin mai» l'objectif d'un accord entre les partenaires sociaux sur les retraites, estimant «inimaginable que ce problème si important pour la société française se résolve uniquement par l'épreuve de force», à la sortie de la première réunion sur le sujet au ministère du Travail. «Cette idée qu'ils vont partager des mois et des mois de travail, pour moi, c'est une idée fructueuse», s'est-il réjoui, déplorant l'état de «blocage général» dans lequel se trouve la France. «On est un pays qui n'a pas de budget, on est un pays qui n'a pas de majorité, on est un pays dans lequel les uns ne cessent de s'affronter aux autres (...) et on peut pas en rester là parce que pendant ce temps, le monde nous assiège», a-t-il déclaré.
«J'ai été frappé par le caractère volontaire de toutes les organisations», a ajouté François Bayrou.«J'ai demandé que toutes les organisations puissent présenter les questions qui se posent à eux, les sujets qu'ils veulent traiter et formuler des pistes de propositions. Nous aurons trois mois pour arriver à un constat des possibilités de progrès» concernant la réforme des retraites. Interrogé sur la retraite à points, François Bayrou a estimé qu'une version «plus souple, c'est pour (lui) la solution qui s'imposera». Il a également affirmé : «On trouve autant de solutions autour de la machine à café qu'autour de la table des négociations». «Je pense qu'on peut trouver des réponses peut-être qu'on n'aurait jamais imaginées», a-t-il conclu.
Réunion sur les retraites : confiance prudente et appels à la clarification
A l’issue de la première réunion entre les partenaires sociaux sur les retraites, François Hommeril, président de la CFE-CGC, déclare que «pour l’instant, il y a beaucoup de confiance». Toutefois, il nuance : «On verra comment la situation va évoluer». Sophie Binet insiste de son côté sur la nécessité d’une «clarification sur les chiffres», alors que la Cour des comptes a été mandatée par le Premier ministre pour examiner à nouveau le sujet. Prenant la parole après la réunion, elle précise : «Le Premier ministre nous a confirmé qu’il ne s’agirait pas d’un conclave (...) mais plus de concertations», ajoutant que «toutes les organisations syndicales pourraient être invitées autour de la table». Elle note également qu’il «en manquait deux aujourd’hui, FSU et Solidaires». Marylise Léon, secrétaire générale de la CFDT, a déclaré à la presse à son arrivée au ministère du Travail (avant la réunion) : «Les Français attendent que les responsables politiques et les partenaires sociaux sortent de leurs postures.»
Financement des retraites : la Cour des comptes rendra son rapport le 19 février
Chargée d’établir «un constat» sur le financement des retraites, la Cour des comptes remettra ses conclusions au Premier ministre François Bayrou le 19 février, a-t-il annoncé ce vendredi 17 janvier aux partenaires sociaux, selon des informations rapportées par son entourage. «Cela permettra d’avoir une vision de l’avenir. Pierre Moscovici (le président de la Cour des comptes) m’a indiqué qu’il rendra le rapport le 19 février», a précisé François Bayrou lors d’une réunion au ministère du Travail, destinée à lancer une concertation sur la réforme des retraites adoptée en 2023 dans un climat tendu. Le Premier ministre a décrit cette concertation comme une «déclaration de confiance, un choix stratégique de faire confiance au dialogue social». Il a également souligné «l’idée que les entreprises, les salariés et les travailleurs prennent en main une partie de leur destin».
Budget de la Sécurité sociale : la santé préservée selon Yannick Neuder
Le budget de la Sécurité sociale pour 2025 ne prévoit plus les 5 milliards d'économies sur la santé initialement envisagés dans la version rejetée par le Parlement en décembre dernier. A la place, ce sont «des centaines de millions» qui sont attendus, a déclaré ce vendredi le ministre de la Santé, Yannick Neuder, insistant sur la préservation du secteur de la santé. Dans cette nouvelle version, «il n'y aura pas cinq milliards d'économies, (...) parce que ce n'est pas sur un budget que vous résorbez les déficits de la Sécurité sociale. Et nous avons besoin de réformer notre système de santé», a affirmé le ministre sur France Info.
Les tests de dépistage rapide du Covid bientôt déremboursés
La Direction générale de la santé (DGS) a confirmé ce vendredi que le gouvernement ne remboursera plus les tests de dépistage rapide du Covid-19 réalisés en pharmacie. Une décision justifiée par la volonté de maintenir la gratuité des tests pour d’autres maladies, notamment les angines. Dès lors, les pharmaciens pourront toujours effectuer des tests rapides d’orientation diagnostique (Trod) Covid ou fournir des autotests, mais les frais seront à la charge des patients, précise la DGS dans un message transmis à l’AFP ce 17 janvier.
En revanche, les tests permettant de déterminer la nature bactérienne ou virale des angines, remboursés depuis juin 2024, le resteront. «Contrairement aux tests de dépistage du Covid-19, ils permettent d’indiquer à l’officine la prescription d’un antibiotique et participent à ce titre aux mesures de bon usage des antibiotiques et à la lutte contre l’antibiorésistance», souligne le ministère de la Santé. Cette décision, contestée par les pharmaciens ces derniers jours, marque un ajustement stratégique dans la prise en charge des diagnostics en pharmacie.
L’aide au développement frappée par une coupe budgétaire historique de 35% !
Le Sénat a approuvé jeudi une réduction de 35% du budget alloué à l'aide publique au développement (APD), diminuant l'enveloppe de près de 2 milliards d'euros par rapport à l'année précédente. Cette décision a suscité des critiques parmi les sénateurs, certains estimant que l'effort demandé est disproportionné et pourrait compromettre les objectifs fixés par la loi de programmation de 2021, qui visait à porter l'APD à 0,7% du revenu national brut d'ici 2025.
Le service national universel supprimé du budget au Sénat et en sursis
Jeudi, en soirée, le Sénat a voté la suppression des crédits budgétaires dédiés au déploiement du service national universel (SNU), jugeant sa généralisation «ni possible ni souhaitable». Cette décision s’oppose à l’avis du gouvernement, qui continue de défendre ce dispositif phare d’Emmanuel Macron, malgré une forte opposition au Parlement. Lors de l’examen du budget de la jeunesse au Sénat, les sénateurs ont adopté très largement un amendement construit de manière transpartisane pour supprimer la quasi-intégralité du budget du SNU (100 millions d’euros), choisissant de rediriger la majorité de ces crédits (80 millions d’euros) vers le budget des Sports, en nette baisse après les Jeux olympiques.
Le gouvernement Bayrou échappe à sa première motion de censure
Le gouvernement de François Bayrou a échappé ce jeudi à la première motion de censure déposée pour le faire chuter, votée par des députés Insoumis, communistes et écologistes, mais pas par la plus grande partie des socialistes. La motion de censure a été votée par 131 députés, loin des 288 nécessaires pour censurer le gouvernement. Dans son discours, le premier secrétaire du PS Olivier Faure a défendu son choix d'incarner «une gauche qui propose et avance», prévenant qu'un vote de censure restait «possible à tout moment» et redisant qu'il souhaitait sur les retraites que le Parlement ait «le dernier mot».
Cyrielle Chatelain dénonce une «inflexion timide» et liste les refus du gouvernement
«L'inflexion est bien timide», déplore Cyrielle Chatelain, présidente du groupe Ecologiste et Social à l'Assemblée nationale. Elle détaille les points de désaccord : «Augmenter substantiellement le budget de l'écologie, c'est non. Accepter de renoncer au 49.3, c'est non. Augmenter le Smic, c'est non. Abroger la réforme des retraites, c'est non...»
Olivier Faure justifie le refus de censurer pour éviter «la pire des politiques»
«Grâce à la négociation, il n'y aura pas de retour du gel des pensions de retraite en 2025, pas d'augmentation des taxes sur l'électricité», déclare Olivier Faure. Le premier secrétaire du Parti socialiste revient également sur la réforme des retraites de 2023, qu'il décrit comme une «blessure sociale et démocratique». S'adressant directement au gouvernement, il reconnaît ne pas «minimiser [son] geste» : «Vous avez ouvert la possibilité d'une alternative.» Il justifie ensuite la position de son parti : «Nous avons choisi de ne pas pratiquer la politique du pire parce qu'elle peut conduire à la pire des politiques (...). C'est la raison pour laquelle nous ne vous censurerons pas», conclut-il.
Cet appel inédit patronat-syndicats contre la crise
A l'Assemblée nationale, François Bayrou a également pris la parole pour lire une lettre co-signée par des organisations patronales et plusieurs syndicats, un «document sans précédent» selon ses mots. Ce texte alerte sur les dangers d’une instabilité politique, estimant qu’elle pourrait engendrer une crise économique aux «conséquences sociales dramatiques».
François @bayrou lit à la tribune une lettre co-signée par les organisations patronales et des syndicats, "document sans précédent" selon lequel "l'instabilité fait peser le risque d'une crise économique aux conséquences sociales dramatiques". #DirectAN #MotionDeCensure pic.twitter.com/PFQyLD9w2U
— LCP (@LCP) January 16, 2025
Motion de censure : Emmanuel Bompard dénonce l’austérité et la retraite à 64 ans
Emmanuel Bompard a défendu ce jeudi après-midi la motion de censure pour La France insoumise. «Non, il n'y aura pas de changement de politique budgétaire», a déclaré le député insoumis. «En décidant de repartir du budget austéritaire et injuste du gouvernement précédent, vous rendez impossible l'ajout de nouvelles recettes», a-t-il assuré devant l'Assemblée nationale. «Non, il n'y aura pas d'abrogation de la retraite à 64 ans», a-t-il martelé, alors que le vote de la motion de censure est prévu en fin d'après-midi. Face à ces propos, le chef du gouvernement François Bayrou a réagi, accusant la gauche radicale de «choisir la guerre intestine» pour le pays et de vouloir que «l'affrontement soit la loi».
François Bayrou préserve les budgets des Outre-mer et de France Travail
Le chef du gouvernement renonce aux coupes prévues pour les Outre-mer, dont le budget sera au contraire «supérieur à celui (de) 2024», et pour France Travail qui ne sera donc pas amputé de 500 postes.
Immobilier : François Bayrou promet la généralisation du prêt à taux zéro
Dans son courrier adressé au PS, le Premier ministre s'engage «à généraliser le prêt à taux zéro dans toute la France» pour les logements neufs, ou encore à «soutenir» une hausse de 0,5 point des «frais de notaire» à la main des départements.
Les députés socialistes ne voteront pas la censure du gouvernement
Les députés socialistes ont tranché : ils ne voteront pas la censure du gouvernement (participant au bureau national).
Le projet de taxe sur les hauts revenus maintenu dans le budget 2025, confirme Bayrou au PS
François Bayrou confirme le «maintien» dans le projet de loi de finances pour 2025 de la «contribution différentielle sur les hauts revenus», parmi plusieurs autres mesures, accédant à une demande du Parti socialiste pour tenter d'éviter qu'ils ne votent la censure. Cette taxe, qui devait rapporter 2 milliards d'euros dans la version initialement présentée par Michel Barnier, a vocation à être remplacée par «un nouveau dispositif pérenne de lutte contre une injuste optimisation fiscale», promis «au plus tard» pour le budget 2026, indique le Premier ministre dans un courrier adressé aux chefs des députés et sénateurs socialistes, une heure tout juste avant l'examen d'une motion de censure à l'Assemblée. De même, la «surtaxe provisoire» sur les grandes entreprises sera conservée, «pour un montant attendu de 8 milliards d'euros». S'y ajouteront 400 millions de plus sur la «taxation des rachats d'actions», un rabot du même montant sur le Crédit impôt recherche, ainsi qu'une hausse minime (0,1 point) de la taxe sur les transactions financières.
Fonctionnaires : Bayrou confirme l'abandon de l'allongement du délai de carence en cas de maladie (courrier au PS)
François Bayrou confirme l'abandon du projet d'allongement du délai de carence - de un à trois jours - pour les agents de la Fonction publique en cas d'arrêt maladie, accédant à une demande du Parti socialiste pour tenter d'éviter qu'ils votent la censure. Dans la partie dépenses du projet de budget pour 2025, «le gouvernement confirmera (...) l'abandon de l'ajout de deux jours de carence pour les agents publics», a écrit le Premier ministre dans un courrier, daté de jeudi, adressé aux présidents des groupes parlementaires socialistes, à une heure de l'examen d'une motion de censure à l'Assemblée nationale. Le Premier ministre confirme également «l'abandon» des 4 000 suppressions de postes d'enseignants.
Le gouvernement Bayrou confronté à une première motion de censure
Le nouveau Premier ministre français François Bayrou fait face à un premier test jeudi avec l'examen à l'Assemblée nationale d'une motion de censure qui a peu de chances d'être adoptée mais donnera une idée des rapports de force avant l'épreuve du budget. Dans un contexte d'instabilité inédite depuis des décennies et alors que la France n'a toujours pas de budget pour cette année, les députés examinent dans l'après-midi la 150e motion de censure de la Ve République, en vigueur depuis 1958. Le texte a été déposé par la France insoumise (LFI, gauche radicale) contre le gouvernement minoritaire formé par le centriste, devenu il y a un mois le quatrième Premier ministre en France en un an. Il a également été signé par des députés communistes et écologistes. Mais par aucun socialiste. Au Parti socialiste (PS), malgré de longues discussions, la décision de voter ou non la motion de censure a finalement été repoussée à jeudi. Les 66 élus socialistes devront déterminer si les concessions du gouvernement, notamment l'annonce d'une négociation entre partenaires sociaux sur la question des retraites pour réviser la réforme de 2023 et l'abandon de 4 000 suppressions de postes dans l'Education nationale, seront suffisantes pour arracher leur non-censure.
Budget 2025 : 30 milliards d'euros d'économies en vue !
Le gouvernement Bayrou dévoile petit à petit son plan pour réduire les dépenses publiques tout en soutenant la croissance économique. Objectif : trouver un équilibre entre rigueur budgétaire et investissements stratégiques.
François Bayrou se dit «prêt à renoncer» à la suppression de 4 000 postes dans l'Education nationale
Le Premier ministre s'est dit mercredi «prêt à renoncer» à la suppression envisagée par son prédécesseur de 4 000 postes dans l'Education nationale, une des demandes formulées par les socialistes dans les discussions visant à éviter une censure. «Je suis prêt à renoncer à cette proposition de suppression des 4 000 postes dans l'Education nationale», a affirmé le chef du gouvernement dans sa déclaration de politique générale devant le Sénat, en répondant au chef de file des sénateurs PS Patrick Kanner. Il a toufeois souligné qu'il y avait «un gros travail à faire sur l'attractivité» car «les postes que nous mettons au concours, nous n'arrivons pas à les remplir».
Retraites : François Bayrou prêt à soumettre un texte au Parlement même sans accord général
S'il y a des «progrès» entre partenaires sociaux sur la réforme des retraites mais pas d'«accord général», un texte sera soumis au Parlement, promet François Bayrou, répondant au patron du PS Olivier Faure qui veut que le Parlement soit saisi même en cas de désaccord. «Il est peut-être probable qu'il se produise une situation dans laquelle des marges de progression, de mouvement, de changement, d'adaptation auront été identifiées sans qu'il y ait un accord général. Si c'est le cas, nous proposerons un texte qui reprendra ces adaptations et ces progrès et nous le soumettrons à l'Assemblée», a affirmé le Premier ministre devant les députés, lors de la séance des questions au gouvernement.
Commission d'enquête sur le dérapage budgétaire : Alexis Kohler convoqué à l'Assemblée
Le secrétaire général de l'Elysée, Alexis Kohler, sera convoqué pour être auditionné à l'Assemblée dans le cadre de la commission d'enquête sur le dérapage des finances publiques, ont annoncé des sources parlementaires à l'AFP mercredi. A l'issue d'un vote à huis clos en commission des finances, 37 députés ont voté pour cette audition et 18 contre (issus de LR, et des trois groupes macronistes), selon ces sources. Présidée par Eric Coquerel (LFI), la commission des finances avait obtenu pour six mois les pouvoirs d'une commission d'enquête (convocations avec obligation pour la personne de l'honorer, pouvoirs d'investigation, auditions sous serment, etc...), et lancé ses travaux début décembre pour enquêter sur «les causes» de «la variation» et des «écarts des prévisions fiscales et budgétaires» constatés sur les années 2023 et 2024.
Retraites : sans accord des partenaires sociaux, la réforme actuelle continuera à s'appliquer, confirme le gouvernement
Le gouvernement a confirmé mercredi qu'en l'absence d'accord entre les partenaires sociaux pour revenir sur la réforme qui a porté l'âge légal de la retraites à 64 ans, celle-ci continuera «de s'appliquer», un point contesté par le Parti socialiste qui menace de censurer François Bayrou. «Le Premier ministre a confirmé que si les partenaires sociaux trouvent un accord d'équilibre et de meilleure justice, le Parlement sera saisi lors du prochain projet de loi de financement de la Sécurité sociale à l'automne ou avant et, si nécessaire, par une loi. Sinon, c'est bien la réforme actuelle qui continuera de s'appliquer», a déclaré la porte-parole du gouvernement Sophie Primas lors du compte-rendu du Conseil des ministres.
La réunion des partenaires sociaux aura bien lieu vendredi à 11 heures autour de Bayrou (Matignon)
La réunion des partenaires sociaux sur les retraites aura bien lieu vendredi à 11 heures, en présence du Premier ministre François Bayrou, a indiqué Matignon ce mercredi, sans préciser le lieu ou si d'autres ministres seraient présents. Cette réunion se tiendra au ministère du Travail, selon une source gouvernementale. A l'instar d'autres syndicats, la patronne de la CGT, Sophie Binet avait précédemment rapporté que ce rendez-vous «n'aurait pas lieu» vendredi.
Très fort ralentissement de l'inflation en France en 2024, selon l'Insee
Les prix à la consommation ont nettement ralenti en moyenne annuelle en 2024, atteignant +2 %, annonce mercredi l’Insee, après deux années de forte inflation consécutive à la guerre en Ukraine. En 2022, les prix avaient progressé de 5,2% en moyenne, et en 2023, de 4,9%, principalement sous l’effet de la hausse des coûts de l’énergie et de l’alimentation. Hors tabac, les prix à la consommation ont également ralenti, avec une augmentation de +1,8% en 2024, contre +4,8% en 2023. Cette baisse de l’inflation annuelle s’explique par un ralentissement marqué des prix de l’alimentation (+1,4% en 2024 après +11,8% en 2023), par la modération des prix de l’énergie (+2,3% après +5,6%), la stabilité des prix des produits manufacturés (0 % après +3,5%) et une légère diminution de la hausse des prix des services (+2,7% après +3,0%). Plus d'infos :
Matignon «persuadé» que les partenaires sociaux vont arriver à un accord sur les retraites
François Bayrou est «persuadé» que les partenaires sociaux vont arriver à un accord sur les retraites, et donc qu'il y aura une loi à voter à l'issue comme le réclament les socialistes, a-t-on déclaré mercredi dans l'entourage du Premier ministre. «A l'issue des travaux du conclave, on est persuadés qu'ils vont y arriver et donc il y aura à légiférer», a-t-on indiqué à Matignon. Les socialistes ont cependant demandé, comme prix de leur non-censure du gouvernement, que le Parlement soit saisi même en cas d'échec des négociations sociales.
«Pas de réunion vendredi» à Matignon avec les partenaires sociaux, annonce Sophie Binet
La réunion prévue vendredi à Matignon pour lancer les concertations sur la réforme des retraites, annoncée par François Bayrou, a été reportée à une date ultérieure. Sophie Binet, secrétaire générale de la CGT, a confirmé sur RTL que cette rencontre «n'aurait pas lieu» et qu'aucune nouvelle date n'avait été communiquée. Malgré cette annulation, Matignon tente de réorganiser l'événement en maintenant une possible réunion vendredi.
Selon la ministre du Travail, Catherine Vautrin, cette modification est liée à des contraintes d’agenda. Elle a indiqué que le Premier ministre enverrait une lettre vendredi pour préciser la méthode de travail avant de réunir les partenaires sociaux, soulignant l'importance de la participation de tous. Astrid Panosyan-Bouvet, autre ministre concernée, a ajouté que la réunion serait dirigée par un tiers de confiance, un expert chargé de garantir le bon déroulement des discussions.
Le Premier ministre avait annoncé vouloir relancer les concertations sur la réforme des retraites, sans revenir sur celle adoptée en 2023, en s’appuyant sur une «mission flash» de la Cour des comptes pour établir un état des lieux du système actuel. François Bayrou a promis des négociations ouvertes «sans totem ni tabou», y compris sur l’âge légal de départ à la retraite, dans le cadre de la maîtrise du déficit.
Conclave annoncé par François Bayrou : "Je viens d'apprendre que la première réunion n'aura pas lieu vendredi, sans avoir de nouvelle date"@BinetSophie, secrétaire générale de la CGT, invitée de @amandine_begot dans #RTLMatin pic.twitter.com/E2wmoQDdBs
— RTL France (@RTLFrance) January 15, 2025
Budget 2025 : «plus de 30 milliards» d'euros d'économies, selon la ministre des Comptes publiques
Au lendemain de la déclaration de politique générale de François Bayrou, Amélie de Montchalin a réaffirmé la volonté du gouvernement d’accélérer sur le budget 2025 pour relancer le pays. Elle a évoqué un contexte «grave» nécessitant un accord au Sénat cette semaine et à l’Assemblée nationale d’ici fin janvier. L’exécutif ambitionne une baisse historique des dépenses publiques, chiffrée à plus de 30 milliards d’euros, avec des mesures comme une réduction de 5% des budgets de 1 000 agences publiques (soit 2 milliards d’euros) et un mécanisme contre l’optimisation fiscale pour assurer un paiement équitable des impôts existants. Sur la réforme des retraites, la ministre a exprimé sa confiance en un accord des partenaires sociaux, tout en évitant de préciser si le texte serait soumis au Parlement en cas de désaccord, appelant à préserver le dialogue social.
Budget : "Nous allons faire un effort historique de baisse des dépenses publiques" @AdeMontchalin qui confirme 32 milliards d'euros d'économies de dépenses publiques et 21 milliards d'euros de hausse pour les recettes #BonjourLaMatinaleTF1 pic.twitter.com/r8VxaQ6QsE
— TF1Info (@TF1Info) January 15, 2025
Gérard Larcher prône le «dépassement des postures»
Le président Les Républicains du Sénat a appelé mardi au «dépassement des postures» au Parlement, promettant à François Bayrou une Haute Assemblée «exigeante» et qu'il faudra «convaincre», après la déclaration de politique générale du Premier ministre. Lors de ses vœux aux sénateurs et en présence de François Bayrou qui a rejoint la cérémonie à la toute fin du discours après une longue après-midi à l'Assemblée nationale, l'influent président de la chambre haute a assuré que le Sénat resterait «une assemblée exigeante, attentive» et qu'elle continuerait de «cultiver une part d'autonomie assez forte». «Ici, on ne dit jamais oui par discipline, on ne dit jamais non par dogmatisme», a ajouté cet homme fort de la droite gaulliste. «Donc il faut nous convaincre (...) et cela sera notre attitude dès demain dans le cadre de l'examen du budget» qui reprend mercredi au Sénat.
Le PS censurera Bayrou sauf s'il obtient «une réponse claire» sur les retraites
Le Parti socialiste censurera jeudi le gouvernement de François Bayrou sauf s'il obtient «une réponse claire» sur son exigence de soumettre quoi qu'il en soit au Parlement la question des retraites, a déclaré mardi soir son chef Olivier Faure. «Ce que je demande au Premier ministre, c'est qu'il soit clair et qu'il dise que, qu'il y ait accord ou pas accord» entre les partenaires sociaux, «le Parlement sera saisi de la question des retraites sur la base des propositions qui auront été faites par les uns et par les autres», a dit sur TF1 le Premier secrétaire du PS après la déclaration de politique générale de François Bayrou.
🗣️ Le PS censurera François @bayrou "sauf s'il obtient une réponse claire" sur les retraites prévient @faureolivier
— TF1Info (@TF1Info) January 14, 2025
▶️ #LE20H @GillesBouleau pic.twitter.com/vEgT9r1sg6
Pour les socialistes, «le compte n'y est pas»
Boris Vallaud, patron des députés socialistes, a lui aussi pris la parole. «A vous écouter, je dois vous dire que le compte n'y est pas», a-t-il déclaré après de longues négociations entre le PS et le gouvernement Bayrou notamment concernant la suspension temporaire de la réforme des retraites. «Où sont vos engagements ? Où sont vos compromis ?», a interrogé le chef de file du PS. «Notre objectif demeure l'abrogation de la réforme des retraites à 64 ans. Nous demandons que cela revienne devant l'Assemblée nationale», a-t-il ajouté. «Votre politique ne sera jamais la nôtre», a-t-il poursuivi.
«Nous ne voterons pas la censure», soutient Laurent Wauquiez
«Nous ne voterons pas la censure», a certifié le président des députés LR, Laurent Wauquiez. Il dit avoir «choisit la responsabilité» et «prend la forme d’un soutien exigeant» à François Bayrou.
Santé : quelles sont les annonces de François Bayrou ?
François Bayrou a annoncé la fin de la baisse du remboursement des médicaments et des consultations prévues dans le budget 2025. Il a également promis le remboursement intégral des fauteuils roulants. Zoom sur ces mesures.
Comment François Bayrou souhaite-t-il «relancer l'investissement locatif et l'accession à la propriété» ?
Le chef du gouvernement n'a pas précisé comment il compte relancer l'investissement locatif au cours de son discours mais sa ministre du logement est décidée à soutenir l'élargissement du PTZ, l'exonération d'impôt des donations pour l'achat d'un logement et la création d'un statu du bailleur privé. Plus de détails juste ici :
«La fête» pour François Bayrou «sera de courte durée», assure Mathilde Panot
Mathilde Panot, la cheffe de file des députés insoumis, estime que le budget de François Bayrou «sera encore pire que celui de Michel Barnier». Elle a assuré que «la fête» pour François Bayrou «sera de courte durée». La France insoumise a déposé une motion de censure contre le gouvernement.
Gabriel Attal demande aux socialistes de ne pas voter la censure
«Si vous vous engagez à ne pas voter la censure, les Français pourront reprendre espoir», a déclaré Gabriel Attal, le président des députés Renaissance, s’adressant aux socialistes.
Zoom sur l'âge de départ à la retraite après les annonces de François Bayrou
François Bayrou a annoncé la remise «en chantier» de la réforme des retraites de 2023. Le texte, qui ne sera pas modifié avant l’automne, devrait donc encore s’appliquer cette année. Voici à quel âge vous pourrez partir si vous êtes né en 1962 ou 1963.
Les écologistes appellent à la «censure» du gouvernement
Après le discours de politique générale, la députée écologiste Sandrine Rousseau a réagi sur X avec le mot «censure». La cheffe des députés écologistes, Cyrielle Chatelain a, quant à elle, pris la parole devant l'hémicycle. «Dans deux jours, nous voterons la censure» contre le gouvernement, a-t-elle assuré. «On l'avait bien senti depuis deux jours : les discussions sont au point mort. Il n'y avait rien dans ce discours», a-t-elle ajouté.
Censure.
— Sandrine Rousseau (@sandrousseau) January 14, 2025
C'est quoi cette annonce de vente du patrimoine immobilier public ?
Lors de sa déclaration de politique générale, le Premier ministre a annoncé son intention de vendre une partie du patrimoine immobilier public pour financer la «réforme de l'Etat». Zoom sur cette mesure
Le point sur le calendrier du «chantier» de la réforme des retraites
François Bayrou a annoncé remettre la réforme des retraites «en chantier pour un temps bref». Pour mettre en œuvre cette réforme, qu’il juge «vitale» pour le pays, le Premier ministre souhaite utiliser «une méthode inédite». Le point sur le calendrier de cette renégociation.
Un «discours lénifiant» pour Jordan Bardella
Pour Jordan Bardella, la déclaration de politique générale est un «discours lénifiant». «François Bayrou a démontré qu'il n'était pas l'homme de la rupture, mais celui de la continuité molle, du bavardage et de la concertation “sans fin”», a poursuivi le président du Rassemblement national.
Au terme d'un discours lénifiant, François Bayrou a démontré qu'il n'était pas l'homme de la rupture, mais celui de la continuité molle, du bavardage et de la concertation « sans fin ».
— Jordan Bardella (@J_Bardella) January 14, 2025
Rien sur le pouvoir d'achat, rien sur l'insécurité, rien de concret sur l'immigration : la…
La déclaration de politique générale de Bayrou, un «discours d'enfumage» selon Mélenchon
Jean-Luc Mélenchon (LFI) sur X a réagit à la déclaration de politique générale de François Bayrou le qualifiant de «discours d’enfumage». «La dette est le résultat de l'appauvrissement organisé de l'État. Le coût des versements de l'État à la sécurité sociale compense des suppressions de cotisations décidées par les gouvernements. La sécurité sociale appartient à ses cotisants. Laissez les syndicats gérer !»
Bayrou : discours d'enfumage. La dette est le résultat de l'appauvrissement organisé de l'État. Le coût des versements de l'État à la sécurité sociale compense des suppressions de cotisations décidées par les gouvernements. La sécurité sociale appartient à ses cotisants. Laissez…
— Jean-Luc Mélenchon (@JLMelenchon) January 14, 2025
Les communistes demandent l'abrogation de la réforme des retraites
L’opposition a pris la parole à l’Assemblée nationale.«Nous demandons que le Parlement puisse travailler collectivement à un projet de loi abrogeant la réforme des retraites, sans 49.3», a exigé le député communiste, Stéphane Peu.
François Bayrou a terminé sa déclaration de politique générale
Après 1 heure et demi de discours, François Bayrou rend le micro à l'Assemblée nationale. C'est désormais au tour des chefs de partis parmi les députés de venir prendre la parole.
François Bayrou annonce la construction de 15 000 logements par an pendant trois ans à destination des étudiants
«Nous lancerons la construction de 15 000 logements par an pendant trois ans, en mobilisant le foncier disponible de l’Etat», s'engage François Bayrou face à la précarité étudiante.
«Remboursement intégral des fauteuils roulants dès 2025», affirme François Bayrou
Le chef du gouvernement garantit «le remboursement intégral des fauteuils roulants dès 2025»
Le Premier ministre annonce l'abandon de la mesure de déremboursement de certains médicaments
«La mesure de déremboursement de certains médicaments et des consultations ne sera pas reprise», s'engage François Bayrou.
La santé mentale, grande cause nationale en 2025
«Je souhaite confirmer que la santé mentale sera la grande cause nationale en 2025, comme l’avait décidé mon prédécesseur Michel Barnier», a-t-il indiqué.
Le Premier ministre veut «repenser la politique» du logement
François Bayrou veut «repenser la politique» autour du logement de façon à ce que chacun ait «accès à un logement abordable».
François Bayrou annonce l'ouverture d'une «concertation sur le travail et les salaires»
«Je souhaite que l’on ouvre une concertation sur le travail et les salaires qui reviendra sur la qualité de la vie au travail, sa rémunération et son sens», a déclaré le Premier ministre.
François Bayrou annonce une remise en question des «pyramides de normes» des entreprises agricoles
Un mot sur l’agriculture : «je m'engage à ce que nous remettions en question les pyramides de normes», a indiqué François Bayrou. «Ceux que l’on contrôle doivent avoir leur mot à dire sur les contrôles», a-t-il ajouté.
Des «négociations» concernant la Nouvelle-Calédonie dès janvier
François Bayrou invitera en janvier les forces politiques à ouvrir des «négociations» concernant la Nouvelle-Calédonie à Paris. «La Nouvelle Calédonie doit aussi construire son avenir», a-t-il déclaré.
«Nous sommes des géants de la recherche informatique», selon le Premier ministre
«Nous sommes des géants de la recherche informatique. Ne nous laissons pas devenir pas des nains de la nouvelle économie, précisément fondée sur le numérique. Et il en est de même pour l’espace ou les énergies décarbonées», a déclaré François Bayrou.
Parcoursup est une «question», admet François Bayrou
François Bayrou a admis que Parcoursup est une «question». Il souhaite «ouvrir les portes» en repensant la transition entre la fin du lycée et le début de l’enseignement supérieur.
François Bayrou défend la «promotion de la lecture contre le monopole des écrans»
«Les enfants ne sont pas comme des poireaux, ils ne poussent pas à la même vitesse», a déclaré François Bayrou. Concernant l’éducation nationale : «le plus grand de nos échecs» est le niveau scolaire français. Le Premier ministre souhaite faire la «promotion de la lecture contre le monopole des écrans» notamment en «formant mieux nos professeurs afin de mieux les préparer».
«La production d'électricité d'origine nucléaire est un axe essentiel» à la transition écologique
François Bayrou passe désormais au sujet de la «transition écologique». «La France l’a commencé mieux et davantage qu’aucun autre pays au monde», affirme le Premier ministre. Il souhaite poursuivre et amplifier la «stratégie bas carbone», la «préservation de la biodiversité». Le chef du gouvernement souhaite également produire de «façon décarbonée grâce à des technologies nouvelles». «La production d'électricité d'origine nucléaire est un axe essentiel et la géothermie sous nos pieds, réservoir inépuisable de calories gratuites», a-t-il poursuivi.
Il a également mentionné la mise en place d'une «grande conférence nationale déclinée dans les régions» sur la question de l'eau.
François Bayrou veut conduire «une politique de contrôle et de régulation» à Mayotte
François Bayrou aborde désormais la question de Mayotte à commencer par l’immigration au sein de l’archipel. «Nier que cette immigration illégale soit un facteur de déstabilisation, c’est se voiler les yeux, leur mentir et nous mentir», affirme-t-il. «Il est de notre devoir de conduire une politique de contrôle, de régulation et de renvoi dans leur pays de ceux dont la présence met en péril la cohésion de la nation». Le Premier ministre a annoncé la réactivation du «comité interministériel de contrôle de l’immigration».
Le Premier ministre annonce la reprise de «l’étude des cahiers de doléances»
Francois Bayrou propose de «reprendre l’étude des cahiers de doléances présentés par les gilets jaunes» de façon à ce que «s’exprime dans notre société les attentes souvent les plus inexprimées, celles des milieux sociaux exclues du pouvoir».
Les entreprises «doivent être prémunies contre des augmentations d’impôts et de charges»
Les entreprises «doivent être prémunies contre des augmentations exponentielles d’impôts et de charges», affirme François Bayrou selon qui «l’entreprise produit les richesses et l’emploi, pour tout le pays, grâce à ses dirigeants, ses chercheurs, ses cadres, ses salariés». «Si elle se voit surchargée de prélèvements – et de normes -, alors elle cesse de produire», met en garde le Premier ministre.
François Bayrou prend des engagements concernant la Corse
Concernant la Corse : «conformément aux orientations du président de la République, un calendrier a été fixé pour aboutir à une évolution constitutionnelle fin 2025. Il sera respecté», s'est engagé François Bayrou.
La bureaucratie française est «trop lourde» pour François Bayrou
Selon François Bayrou, la bureaucratie française est «trop lourde» et «incroyablement nuisible au développement du pays». «Le gouvernement s’engagera donc dans un puissant mouvement de débureaucratisation», affirme-t-il.
La réforme de l'audiovisuel public doit etre «conduite à son terme»
Concernant la «réforme de l’audiovisuel public», elle doit être «conduite à son terme», soutient François Bayrou.
Le Premier ministre veut avancer sur la «réforme du mode de scrutin législatif»
«Je propose que nous avancions sur la réforme du mode de scrutin législatif», a déclaré François Bayrou. «Il y a une option à prendre sur ce principe et une discussion à avoir sur ses modalités». Il s'est aussi dir pour le cumul de mandats entre les «responsabilité locales et nationales».
François Bayrou souhaite créer une «banque de la démocratie»
François Bayrou «souhaite que les partis politiques et les syndicats puissent être reconnus comme des mouvements d'utilité publique et se financer sans avoir besoin de passer par des stratégies de contournement». Le Premier ministre veut la création d’une «banque de la démocratie» afin que«leur financement ne dépendent pas de choix de banque privées» et que cela puisse «être le fait d’organismes publics placés sous le contrôle du gouvernement»
François Bayrou annoncé la «création d'un fond spécial dédié à la réforme de l'Etat»
François Bayrou passe à la seconde urgence «le budget». Il a d'abord annoncé revoir la prévision de croissance pour 2025 : «Elle était de 1,1 % avant la censure, nous la fixons à 0,9 %. Il sera proposé de fixer l’objectif de déficit public pour 2025 à 5,4 % du PIB.»
Il a annoncé la «création d’un fond spécial dédié à la réforme de l’Etat, financé en réalisant une partie des actifs en particulier immobilier qui appartiennent à la puissance publique de façon à pouvoir investir, par exemple, dans le déploiement de l’intelligence artificielle dans nos services publics». Le Premier ministre précise que les «sommes ne pourront pas être utilisées pour des dépenses courantes».
Si les partenaires ne s'accordent pas, «la réforme actuelle continuerait de s'appliquer» affirme le Premier ministre.
Si au cours de cette renégociation, la «délégation trouve un accord d'équilibre et de meilleure justice, nous l’adopterons. Le Parlement en sera saisi lors du prochain projet de loi de financement ou avant, et si nécessaire par une loi». En revanche, «si les partenaires ne s'accordait pas, la réforme actuelle continuerait de s’appliquer», a indiqué François Bayrou.
François Bayrou convoque une «mission flash» à la Cour des comptes
«Je vais demander à la Cour des comptes une mission flash de quelques semaines de nous donner l'état actuel et précis du financement du système de retraites», a affirmé François Bayrou. «Et ce résultat, le Gouvernement le communiquera à tous les Français», a poursuivi le chef de l'Etat.
Le Premier ministre annonce remettre le projet de réforme des retraites «en chantier»
Francois Bayrou «choisit de remettre le projet» de la réforme des retraites «en chantier avec les partenaires sociaux, pour un temps bref et dans des conditions transparentes. Selon une méthode inédite et quelque peu radicale.
«La réforme des retraites est vital pour notre pays», affirme François Bayrou
«Sur les plus de 1 000 milliards de dette supplémentaires accumulés par notre pays ces dix dernières années, les retraites représentent 50 % de ce total», affirme François Bayrou. «Le déséquilibre du financement de notre système de retraites et la dette massive qu’il a creusée ne peuvent être ignorés ou éludés», a indiqué plus tôt le Premier ministre. «Cette dette est d'abord un problème moral», a-t-il poursuivi avant d'ajouter que «la réforme des retraites est vital pour notre pays».
«Il faut se ressaisir et adopter sans tarder les deux budgets, de l’Etat et de la Sécurité sociale»
«Nous faisons face à trois échéances : l'urgence. Il faut se ressaisir et adopter sans tarder les deux budgets, de l’Etat et de la Sécurité sociale. Cette précarité budgétaire, nous la payons tous au prix fort, entreprises, investisseurs, familles, contribuables, emprunteurs», a déclaré François Bayrou.
«L’Etat de droit n’est pas l’Etat de faiblesse», affirme François Bayrou
«L’Etat de droit n’est pas l’Etat de faiblesse», a déclaré François Bayrou qui défend une «coopération étroite entre les ministères de la justice et de l’intérieur» pour rétablir «l’autorité de l’Etat». Le Premier ministre a cité la lutte contre le «narcotrafic» et la «délinquance de mineurs», ainsi que le renforcement des «forces de l’autorité sur le terrain». Le chef de l’Etat a également mentionné un «plan d’urgence» sur le «projet pénitentiaire»
«L'UE est capable de devenir le premier marché de la planète», assure François Bayrou
«L'UE est capable de devenir le premier marché de la planète (...) à égalité avec les Etats-Unis et la Chine. C'est la raison pour laquelle nous soutenons de toutes nos forces le rapport présenté par Mario Draghi», a déclaré Francois Bayrou. «L'indépendance de la France dépend de celle de l'Europe», a-t-il poursuivi.
François Bayrou parle d’un «nouveau désordre mondial qui menace tous les équilibres»
Le Premier ministre parle d’un «nouveau désordre mondial qui menace tous les équilibres» avec des «figures qui incarnent sans complexe comme celle de Elon Musk». François Bayrou a également eu un mot pour Donald Trump ses dernières déclarations sur les «annexions de territoires souverains» sur le «Canada, le Groenland et le Canal de Panama».
François Bayrou qualifie la dette d’«épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social».
«Tous les partis d’opposition ont dansé aussi le tango fatal qui nous a conduit au bord de ce précipice», a déclaré le Premier ministre qui a qualifié la dette d’«épée de Damoclès au-dessus de notre pays et de notre modèle social».«Cela est d’autant plus grave que nous avons basculé dans un monde nouveau et dangereux» celui de «la loi de la force», a poursuivi le chef de l’Etat.
François Bayrou veut «retrouver la stabilité»
«Retrouver la stabilité». C’est l’objectif que s’est donné le Premier ministre a démarré son discours de politique générale à l’Assemblée nationale. «Depuis la guerre, la France n'a jamais été aussi endettée qu'aujourd'hui. Aucune politique ne pourra être conduite si elle ne tient pas compte de cette situation de surendettement», a avancé François Bayrou.
François Bayrou prend la parole
Le nouveau Premier ministre est monté à l'hémicycle pour le début de son grand oral. La déclaration de politique générale de François Bayrou devrait durer une heure.
Yaël Braun-Pivet arrive à l’Assemblée nationale
La présidente de l'Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, vient d’arriver à l’Assemblée nationale avant le début de la déclaration de politique générale.
François Bayrou devrait avoir un mot pour les agriculteurs
Lundi 13 janvier, les consultations se sont poursuivies jusque tard dans la soirée. François Bayrou a notamment rencontré le président de la FNSEA qui a dit attendre que les engagements budgétaires, fiscaux et législatifs obtenus l'hiver dernier soient «concrétisés» d'ici au Salon de l'agriculture, qui se tiendra à partir du 22 février. Après la censure du gouvernement Barnier, les mesures budgétaires prises en faveur des agriculteurs au sein du projet de loi de finances ont été suspendues, le temps que le nouveau gouvernement mette au point le budget 2025.
Que va annoncer François Bayrou au cours de sa déclaration de politique générale ?
Le Premier ministre devrait revenir sur la réforme des retraites après avoir annoncé qu’il n’y aurait «ni suspension, ni abrogation», lors d’une réunion mardi matin à Matignon. Le budget 2025, encore en cours de négociation, devrait lui aussi être central dans le discours de François Bayrou avec éventuellement un point sur la hausse de l’imposition des Français les plus fortunés et des grandes entreprises, prévu initialement dans le budget de Michel Barnier. Mardi matin, devant des interlocuteurs, François Bayrou aurait également évoqué la question de la proportionnelle aux élections législatives, celle du cumul des mandats pour les députés et la mise en place d’une banque de la démocratie visant à financer la campagne des candidats à la présidentielle.
Les 37 réclamations des socialistes transmises au gouvernement Bayrou
Lundi 6 janvier, le PS, rejoint par les écologistes et les communistes, a transmis une liste de demandes au gouvernement. Outre la suspension temporaire de la réforme des retraites, ils demandent «une augmentation significative du Smic et une augmentation du point d’indice pour les fonctionnaires», selon Libération qui s’est procuré le texte ainsi que le «maintien de services public accessibles et de qualité», le «soutien à l’activité économique», une «bifurcation écologique» et plus de justice sociale ainsi qu’une «conférence sur les moyens financiers et les compétences des collectivités territoriales, et des états généraux des Outre-mer». Plus précisément, ils exigent la suppression de plusieurs coupes budgetaires, du passage de un à trois jours de carence dans la fonction publique ou encore des mesures d’économies sur les collectivités territoriales.
Les socialistes se sont réunis en Bureau national à 13 heures
Le parti socialiste s’est réuni en Bureau national à 13 heures, deux heures avant le début de la déclaration de politique générale de François Bayrou. Les socialistes, rejoints par les écologistes et les communistes, négocient depuis le 6 janvier avec le gouvernement pour obtenir des avances sur la réforme des retraites et le budget 2025.
Le calendrier de l’Assemblée nationale prend forme
Les députés reprendront l’examen du projet de budget 2025 de la Sécurité sociale à partir du 3 février. Il avait été mis sur pause après la censure du gouvernement Barnier. Le budget 2025 sera un sujet incontournable de la déclaration de politique générale de François Bayrou. La présidente de l’Assemblée nationale, Yaël Braun-Pivet, a demandé mardi 14 janvier à ce que le texte sur la fin de la vie revienne lui aussi à l’Assemblée nationale à partir du 3 février.
François Bayrou et les socialistes ont-ils trouvé un accord ?
Il n’y aura «ni suspension, ni abrogation» de la réforme des retraites mais une renégociation de trois mois, avant un nouveau changement de classe d’âge pour le départ à la retraite, a affirmé François Bayrou. Olivier Faure, à la tête des socialistes, demandait une suspension de la réforme pendant les négociations en échange d’un accord de non-censure. Lundi, dans la nuit, les deux hommes ont échangé. Selon un responsable de gauche, la proposition de François Bayrou serait conforme à celle formulée lundi soir par téléphone par le patron des socialistes Olivier Faure. Ce dernier s’est montré confiant, mardi dans la matinée : «Nous sommes peut-être à quelques encablures, à quelques heures d'un accord possible», a-t-il déclaré sur BFMTV. Olivier Faure a rapporté aussi avoir obtenu «un nombre de concessions (...) remarquables» sur le budget «parce qu'elles permettent de rompre avec ce que nous avons censuré, c'est-à-dire le budget Barnier».
Y a-t-il une chance qu’une motion de censure soit votée ?
A gauche, La France insoumise l’a annoncé : elle déposera une motion de censure. «Nous verrons qui est dans le soutien à ce gouvernement et qui est dans l’opposition», a déclaré Mathilde Pannot, à la tête des députés insoumis, face aux négociations menées par les socialistes, les écologistes et les communistes avec le gouvernement, qualifiées de compromissions par LFI. Pour Manuel Bompard (LFI), les députés du NFP qui ne voteront pas la censure «auront rompu» cette alliance. La motion de censure déposée par LFI a peu de chances d’être votée par le RN qui dit attendre de voir : «La censure a des conséquences, ce n’est pas un gadget», a déclaré Jean-Philippe Tanguy, député RN.
Comment la réforme des retraites s’est retrouvée au cœur du débat ?
C’est le sujet central des tractations de ces derniers jours : la réforme des retraites. Alors que la gauche demande son abrogation, François Bayrou s'est d’abord montré ouvert à une renégociation de 6 mois de ce texte controversé. Les socialistes, rejoints par les écologistes et les communistes ont exigé la suspension, pendant cette période, de la mesure de recul de l’âge de départ à la retraite. En échange, Olivier Faure, à la tête du Parti socialiste (PS), a garanti que son groupe ne votera pas de motion de censure contre François Bayrou. Le Premier ministre a finalement annoncé qu’il n’y aura «ni suspension, ni abrogation».
«Pas de suspension» de la réforme des retraites, affirme Bayrou
Il n'y aura «ni suspension, ni abrogation» de la réforme des retraites mais une renégociation pendant trois mois environ, soit avant un nouveau changement de classe d'âge pour le départ à la retraite, a dit François Bayrou lors d'une réunion mardi matin à Matignon, selon plusieurs participants, a rapporté l’AFP.
Les socialistes, les écologistes et les communistes négocient avec le gouvernement de François Bayrou depuis quelques jours pour obtenir la suspension de la réforme des retraites de façon momentanée, le temps de la renégociation. Olivier Faure, patron des socialistes, s’était engagé à ne pas voter de motion de censure en cas d’accord.
La déclaration de politique générale sera lue par Elisabeth Borne au Sénat
La déclaration de politique générale sera lue en parallèle au Sénat par Elisabeth Borne, ministre de l’Education nationale. L’usage veut que le texte soit lu par le numéro deux du gouvernement.
La déclaration de politique générale : qu’est-ce que c’est ?
C’est un exercice auquel se plie chaque nouveau Premier ministre. La déclaration de politique générale est l'occasion pour le chef du gouvernement de lister les grandes lignes de sa politique, de poser un cadre et de préciser un calendrier. Mais ce discours n’est pas une obligation constitutionnelle, il est plutôt symbolique. Une fois la déclaration de François Bayrou terminée, les chefs des groupes parlementaires de l’Assemblée nationale ont eux aussi le droit à un temps de parole. C’est à ce moment-là que le Premier ministre a la possibilité d’engager la responsabilité de son gouvernement et d’organiser un vote de confiance.
François Bayrou s’apprête à présenter les grandes orientations de son gouvernement
Le Premier ministre prendra la parole ce mardi, à 15 heures, devant les députés pour prononcer sa déclaration de politique générale. Ce discours constitue une étape cruciale pour le nouveau Premier ministre, qui doit exposer les grandes lignes des orientations de son gouvernement. François Bayrou l’a déjà annoncé : il ne se soumettra pas au vote de confiance qui peut parfois faire suite au discours.
Parmi les sujets attendus, le nouveau locataire de Matignon devrait aborder la réforme des retraites, entrée en vigueur en septembre 2023, qui est revenue au cœur du débat ainsi que sur le budget 2025 qui n’a toujours pas été adopté suite à la chute du gouvernement Barnier en décembre.



















