Stop à la dette ! Réduction du train de vie des administrations, rationalisation des biens immobiliers, non-remplacement d’un fonctionnaire sur trois partant à la retraite… Dans son discours du 15 juillet dernier et celui de ce jeudi 28 août présentant son plan d’économies pour redresser le pays, le Premier ministre a déroulé toute une série de mesures visant spécifiquement le secteur public. Parmi elles, François Bayrou a évoqué l’idée d’alléger les participations détenues par l’Etat dans les entreprises. Un serpent de mer.

Vendre les «bijoux de famille» comme on dit ? Voilà des années que bien des politiques, surtout chez les libéraux évidemment, réclament une cure de minceur à l’Etat actionnaire. Passons sur les subtilités de la comptabilité publique impliquant que toute cession d’un actif public étant inscrite dans un «compte d’affectation spéciale» séparé du budget général, elle ne peut normalement pas avoir d’impact sur le déficit budgétaire, sauf à en décider autrement par une loi… Mais au-delà de savoir où peut aller l’argent dégagé par des cessions, voyons déjà ce qui peut ou non se vendre et si c’est le rôle de l’Etat de jouer au gestionnaire d’actifs.

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