
Le budget 2026 sera-t-il davantage de gauche ou de droite ? C’est la question que beaucoup de monde se pose, notamment à travers la mise à contribution des plus aisés, les contribuables qui gagnent plus de 250 000 euros. Sébastien Lecornu ne l’a jamais caché, cette idée est fortement étudiée. En revanche, pour Geoffroy Didier, le vice-président des Républicains, cette piste doit être écartée. «Nous avons atteint un niveau de saturation des impôts», explique-t-il sur le plateau de BFM TV.
Selon lui, «il faut arrêter de faire preuve d'inventivité et d'imagination fiscale et qu’on se concentre sur la production de richesse». «Il s’agirait de la meilleure des justices fiscales», martèle Geoffroy Didier qui ajoute que l’augmentation d’impôts «est un aveu de faiblesse politique et est une erreur de stratégie». Le vice-président des Républicains rappelle d’ailleurs que la France a le taux de prélèvement obligatoire record des pays de l’OCDE, c’est pourquoi les contribuables, à savoir les ménages mais aussi les entreprises, «payent trop d’impôts».
Benoit Perrin ne souhaite pas faire payer les plus riches
Invité sur LCI, Benoit Perrin, directeur de Contribuables Associés, partage le même avis. «A force de taper sur ceux qui gagnent de l’argent, ceux qui en gagnent beaucoup moins auront des répercussions beaucoup plus graves que ceux à qui on prend un peu d’argent», affirme-t-il. D’après le dirigeant, il existe «deux France : celle qui travaille et qui demande à être récompensée à la hauteur de celui-ci, et celle qui considère la dépense publique comme une poche bonbons pour se gaver». Selon sa théorie, le fait de mettre à contribution davantage les hauts revenus «ne contribuerait en rien à l’enrichissement des plus pauvres». «Demain, vous taxez davantage ces gens-là, vous ne verrez pas la pauvreté reculer, c’est ça le problème», déplore-t-il.


















