En 2070, Reims connaîtra probablement le climat de l’Anatolie centrale. Et la production de vins de Champagne aura alors peut-être migré… au nord de Stockholm, où les conditions climatiques seront les mêmes que celles de la Marne actuellement. C’est pour prendre la mesure des bouleversements qui attendent notre agriculture que Christian Huyghe se prête parfois à ce petit jeu d’analogies. Directeur scientifique à l’Institut national de recherche pour l’agriculture, l’alimentation et l’environnement (Inrae), il scrute les changements à venir.

Températures élevées, réserves d’eau amenuisées, hivers trop doux, épisodes pluvieux courts et intenses, pathogènes s’attaquant aux végétaux et aux animaux, nous connaissons déjà aujourd’hui un avant-goût de ce qui nous attend, en pire, dans quinze ans. Et le changement climatique va sacrément compliquer le travail de nos agriculteurs.

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