
C’est une nouvelle démonstration des dangers de l’intelligence artificielle (IA), et de son utilisation à des fins parfois controversées. Sur son réseau Truth Social, Donald Trump a partagé une vidéo réalisée à l’aide de l’IA montrant l’ancien président américain Barack Obama se faire arrêter dans ce qui semble être le Bureau ovale de la Maison-Blanche, rapporte RTL.
Sur ces images, on peut au préalable voir plusieurs figures du parti démocrate américain, à l’instar de Joe Biden ou de Nancy Pelosi, disant tour à tour «no one is above the law» («personne n’est au-dessus de la loi» en français). S’ensuit un aperçu d’une rencontre entre Donald Trump et son prédécesseur mis à genoux par deux hommes du FBI vêtus de noir, puis menotté sous le regard hilare de l’actuel chef d’État américain. La scène de cette arrestation, aussi improbable soit-elle, est accompagnée du tube disco Y.M.C.A des Village People, un titre devenu culte et utilisé par Donald Trump à la fin de chacun de ses meetings lors de sa dernière campagne présidentielle.
« Personne n’est au-dessus de la Loi! »
— Aliénor d’Aubigné ⚜️☦️ (@AlienorAubigne) July 21, 2025
Le président américain, Donald Trump, a publié une vidéo générée par l’IA montrant l'ancien président, Barack Obama, arrêté et escorté hors du Bureau ovale et placé en prison, sur la musique de « YMCA ». pic.twitter.com/5ZIqE0UJVo
Une vidéo qui fait suite à des accusations contre Barack Obama
La reprise de cette vidéo, initialement publiée sur TikTok par le compte «neo8171», n’a pourtant rien d’un hasard. Lundi 21 juillet, la directrice du renseignement national américain, Tulsi Gabbard, a demandé le lancement de poursuites judiciaires à l’encontre d’anciens hauts responsables de la sécurité nationale américaine, y compris contre l’ancien président Obama. Cette dernière les accuse en effet d’avoir «fabriqué et politisé des renseignements pour jeter les bases» sur l’enquête ouverte par le FBI sur l’ingérence russe lors des élections de 2016.
Pour l’heure, le bureau de Barack Obama, contacté par le New York Times, n’a pas souhaité réagir à cette mise en scène.


















