
Il voulait améliorer le coût de la vie des Américains, mais force est de constater que quelques mois plus tard, les effets sont loin d’être ceux recherchés. Comme le relaie BFMTV, Donald Trump a finalement décidé d’annuler vendredi 14 novembre les droits de douane qu’il avait lui-même imposés sur des produits du quotidien que les Etats-Unis consomment peu ou ne cultivent pas. C’est le cas des bananes, des mangues, du café, du thé, des tomates, des avocats ou encore des épices.
Parmi les produits ciblés figurait également la viande de bœuf, alors que le pays en consomme beaucoup et surtout qu’elle a atteint des prix records ces dernières semaines. Sept mois après avoir mis en place des droits de douane dessus, Donald Trump a reconnu à demi-mot son erreur. «J'ai déterminé que certains produits agricoles ne devaient pas être soumis aux droits de douane réciproques», peut-on lire sur le décret publié sur le site de la Maison-Blanche.
Certains prix ont bondi en un an
Un protectionnisme mis en place en avril dernier avec une surtaxe de 10% sur de nombreux produits entrant sur le sol américain. Or, si le président américain voulait avant tout protéger l’économie et la production locales, l’effet escompté n’a pas eu lieu. En réalité, si ces droits de douane imposés n’ont pas fait flamber la facture pour les Américains, ils ont quand même eu des effets néfastes pour de nombreux consommateurs.
Sur certains produits comme le café, même si les tarifs augmentent moins vite, la facture a flambé en un an : +19%. Dans le même temps, l’inflation se poursuit dans le pays à 3% au mois de septembre alors qu’elle était affichée à 2,3% au mois d’avril dernier. A moins d’un an des élections de mi-mandat, Donald Trump doit rassurer d’autant qu’il avait promis d’améliorer le coût de la vie de ses compatriotes.
Selon nos confrères, plusieurs annonces ont été faites ces derniers jours dans ce cadre afin de réduire le prix de certains produits très utilisés aux Etats-Unis. C’est le cas pour les œufs, l’essence ou encore des médicaments pour maigrir. Dernière annonce en date : permettre aux ménages d’emprunter sur 50 ans et non 30 ans (limite actuelle) afin d’alléger leurs mensualités, même si cela devrait avoir des conséquences, à terme, sur les taux d’intérêt.



















