
Un véritable casse-tête. Alors que François Bayrou s’est fixé la date du 14 juillet comme date butoir pour présenter les «grandes orientations» pour le budget 2026, le gouvernement est toujours à la recherche de 40 milliards d’euros d’économies. Si plusieurs pistes sont actuellement à l’étude comme celle d'une «année blanche», Dominique Schelcher, a appelé à une réduction des dépenses pour les chefs d’entreprise.
Invité du Face à Face de BFMTV, le patron de la Coopérative U a expliqué être «attentif» aux futures annonces qui vont être faites par l’exécutif. S’il s’est dit favorable pour que soient trouvées des solutions pour ce budget, «avant tout, pour nous chefs d’entreprise […] ce qu’on attend c’est la réduction des dépenses, c’est là le grand sujet», a expliqué Dominique Schelcher.
Cent impôts et taxes sur les grandes surfaces
Tandis que la recherche d’économies se révèle être un véritable casse-tête, Dominique Schelcher a ensuite repris un exemple qui lui est cher. Alors Premier ministre, Gabriel Attal, lors de son discours de politique générale, avait indiqué que la suradministration ou la bureaucratie en France coûte 60 milliards d’euros au pays. «C’est un exemple très concret, attaquons nous à ça», a déclaré le chef d’entreprise.
Répondant par la suite à une question selon laquelle il n’était pas contre une hausse des impôts à condition que celle-ci ne touche pas la grande distribution, Dominique Schelcher s’est voulu catégorique. «La grande distribution, c’est 100 impôts et taxes différentes dès aujourd’hui», a-t-il déclaré. Et d’ajouter : «On les paie, on les assume mais ça va être difficile d’aller beaucoup au-delà par exemple dans notre métier et donc pour nous le premier sujet c’est bien sûr de réduire les dépenses publiques.»


















