Rarement un P-DG n’a été autant sous pression que Nicolas Hieronimus, propulsé en avril dernier à la tête de L’Oréal. Non pas que la succession ait été mal préparée. Au contraire ! Cet Essec de 57 ans a gravi toutes les marches, coché "toutes les cases", comme disent les chasseurs de têtes, affichant à chaque étape de son parcours professionnel d’impressionnantes performances. Son prédécesseur, Jean-Paul Agon, lui a même passé, chose rare dans le patronat français, la couronne sans faire de manières.

Non, le problème, c’est qu’il va devoir faire au moins aussi bien que la "décennie prodigieuse" de son prédécesseur. Dix ans pendant lesquels les actionnaires ont vu le cours de Bourse de la maison contrôlée aux deux tiers par la famille Bettencourt, à 23,2% par Nestlé et à 1,57% par ses salariés (le reste étant sur le marché), tout bonnement exploser : il a été multiplié par 4,5. Le Covid-19 ?

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