
1. Un marché de niche
Pas facile de se distinguer dans l’univers des mobiles, où tous les appareils se ressemblent et où les innovations sont peu visibles. Les pliants (soit à la verticale pour devenir une tablette, soit à l’horizontale pour tenir moins de place) séduisent, tant par leur côté esthétique que pratique. Mais leur prix est élevé. D’où un marché étroit : en 2024, ils n’ont représenté que 1,5% des smartphones expédiés dans le monde par les fabricants aux distributeurs, selon le cabinet IDC.
2. Une solide expérience
Samsung a été l’une des premières marques à miser sur ce type de smartphones avec, dès 2019, le Fold (qui s’ouvre comme un livre) puis, l’année suivante, le Flip (en format clapet), suivis tous les ans de nouvelles versions. De quoi lui assurer une nette domination, aujourd’hui contestée par les groupes chinois, dont le marché national est le premier au monde sur ce créneau.
3. De nettes améliorations
Encombrement, discrétion de la pliure, solidité… De l’avis des spécialistes, les derniers modèles sortis cet été (en photo ici) illustrent les progrès réalisés dans la conception de ce genre d’appareil. Un exemple ? En six ans, l’épaisseur du Fold a été réduite de 48% en mode plié et son poids a diminué de 22%.

4. Trois modèles pour mieux couvrir le marché
Proposés sur le site de Samsung France à partir de 2 102 euros pour le Z Fold 7 et 1 202 euros pour le Z Flip 7, ces smartphones ne sont pas à la portée de toutes les bourses. Un troisième modèle est également proposé, sur la base du Flip de l’année dernière, mais avec des performances moindres et un prix (un peu) plus démocratique, soit 1 002 euros…
5. Un savant assemblage
Pas simple de tracer le process de fabrication. «Samsung fait un mix entre des pièces conçues et fabriquées en interne – telles que l’écran ou la mémoire –, d’autres codéveloppées avec des industriels – comme les charnières ou le verre ultrafin – et d’autres encore qui sont achetées, par exemple le processeur du Fold», détaille Ulrich Rozier, cofondateur de l’éditeur spécialisé Humanoid. L’assemblage se fait dans des sites du groupe en Asie, selon le cabinet Counterpoint Research.
6. Apple pas encore présent
Si Samsung soigne autant ce segment, ce n’est pas un hasard. «Cela lui permet de se différencier de son grand rival Apple, pas encore présent», analyse Sylvain Chevallier du cabinet BearingPoint. Mais des rumeurs font état d’une arrivée de la marque à la pomme en 2026. D’ici là, le Sud-Coréen aura peut-être repris de l’avance, avec un modèle à deux charnières et trois écrans.
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