C’est la fin d’un parcours du combattant. Depuis le 1er septembre, les particuliers souscripteurs d'un crédit immobilier ont la possibilité de changer à tout moment de contrat d’assurance de prêt, la fameuse garantie décès-invalidité. Exit donc le (très complexe) calendrier en vigueur jusque-là. La mise en concurrence des contrats est ainsi grandement facilitée, et votre banque ne pourra refuser votre nouveau contrat si celui-ci est au moins aussi protecteur que l’ancien. Pour la plupart des ménages, plusieurs milliers d’euros peuvent ainsi être économisés sur la durée totale du prêt.

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Déjà considérable sur le papier, cette avancée vient au passage faciliter la vie administrative des emprunteurs, soumis à toutes sortes de manœuvres dilatoires des banques. Dénoncés par le gendarme des banques - l'Autorité de contrôle prudentiel et résolution (ACPR) -, ces obstacles sont en grande partie levés par la loi initiée par la député Patricia Lemoine. Le courtier Securimut, filiale de la Macif, en a recensé cinq. Les voici.

L’introuvable adresse de résiliation

Trouver le bon interlocuteur peut déjà tourner au casse-tête pour l’emprunteur. Il doit pour cela s’adresser au département de sa banque chargé des résiliations, dont l’adresse est formellement indiquée sur la première page de l’offre de prêt. Sauf que la réponse la plus évidente n’est pas forcément la bonne. Réceptionnant le courrier, la banque peut alors lui indiquer de renvoyer le courrier à son agence ou à un autre service. Dans le premier cas, l’adresse est facilement trouvable. Dans le second, en revanche, la démarche est moins évidente. “Il arrive parfois même que les demandes doivent être adressées à un autre type d’entité plus insolite (back office, centre de gestion de compte courant, etc.), sans que cela ne relève d’aucune règle externe connue”, alerte Sécurimut.

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