De 200.000 à 300.000 euros. Un tel budget suffit pour s’offrir une maison de trois chambres, en bon état, avec jardin et garage, vers Vitré en Ille-et-Vilaine, Agen dans le Lot-et-Garonne, ou Castres dans le Tarn. «Quant aux pavillons mitoyens, ils sont mêmes accessibles dès 120.000 euros», assure Patricia Gomez, directrice de l’agence ERA de cette dernière ville. Alors que les dessertes TGV se multiplient (vers Vitré et, à l’avenir, Agen), ou que de nouvelles autoroutes sont annoncées (entre Castres et Toulouse), pourquoi dès lors s’acharner à rester dans les métropoles de l’ouest et du sud-ouest ? D’autant que cette désaffection envers les grandes villes commence à se traduire dans les prix. A Bordeaux, selon les notaires girondins, la cote des maisons a par exemple quasiment stagné, à +0,6% sur un an.

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Le tarif médian d’une maison a bondi de 17% en un an. Depuis la crise sanitaire, les acheteurs se bousculent dans cette commune de première couronne de Nantes, à une demi-heure de route du centre-ville. A l’image de ce couple de trentenaires, qui a quitté un appartement de la métropole pour acheter une maison de 2018 de plain-pied, dans le quartier de la Chabossière. Ses 92 mètres carrés, sur un terrain de 475 mètres carrés, leur ont coûté 352.000 euros.

Ici comme dans le reste de la zone est, les maisons proposées sont plutôt récentes, et aux normes thermiques RT 2012, tandis que, dans le secteur ouest, vous aurez affaire à des maisons de bourg, construites en pierre locale. Mais dans tous les cas, l’offre se fait rare, pour un tarif médian de 300.000 euros, en très forte inflation (+17% sur un an).

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