Une nouvelle qui ne devrait pas en ravir beaucoup. Comme chaque année, la revalorisation des loyers intervient en fin d’année, sauf si une autre date a été convenue entre les locataires et les propriétaires. Pour ceux dans le premier cas, la revalorisation, prévue à la hausse, arrivera avant le 31 décembre 2024, pour une augmentation mensuelle en 2025. Cette révision se base sur l’indice de référence des loyers (IRL), qui fluctue en permanence.

Comme le relève Merci pour l’info, l’IRL a augmenté de 2,47% sur un an, selon l’Insee. Ainsi, les loyers vont donc augmenter en conséquence. Concrètement, pour un loyer de 500 euros, l’augmentation pourrait être d’un peu plus de 12 euros par mois, soit 144 euros sur l’année. Il s’agit de la même augmentation en 2022, au plus fort de la crise de l’inflation.

Mon bailleur peut-il augmenter davantage mon loyer ?

À noter toutefois que, si votre propriétaire prend la décision de s’aligner sur l’indice de référence des loyers, il convient de vous en avertir au préalable. «À défaut de manifester sa volonté d’appliquer la révision du loyer dans un délai d’un an suivant sa date de prise d’effet, le bailleur est réputé avoir renoncé au bénéfice de cette clause pour l’année écoulée», stipule la loi du 6 juillet 1989.

A contrario, si votre bailleur désire augmenter le montant de votre loyer sans se baser sur l’IRL, à savoir qu’il ne doit pas excéder le pourcentage de l’indice de référence. «La variation qui en résulte ne peut excéder, à la hausse, la variation d’un indice de référence des loyers publié par l’Institut national de la statistique et des études économiques chaque trimestre et qui correspond à la moyenne, sur les douze derniers mois, de l’évolution des prix à la consommation hors tabac et hors loyers. À défaut de clause contractuelle fixant la date de référence, cette date est celle du dernier indice publié à la date de signature du contrat de location.»