Est-il trop tôt pour penser à la rentrée prochaine ? Pas vraiment, tant il est devenu difficile de se loger dans certaines villes étudiantes. Pour vous aider à y voir plus clair, L’Etudiant a publié, ce jeudi 15 mai, son «Logiscore», qui évalue la facilité pour un étudiant de se loger à un tarif abordable dans une ville donnée.

Ce baromètre classe 47 villes françaises comptant plus de 8 000 étudiants en quatre catégories, de A à D, en fonction de leur niveau d’accessibilité au logement étudiant. Sans surprise, les grandes métropoles, où l’offre est rare et les loyers élevés, obtiennent la pire note (D). Parmi elles, Paris, Nice, Strasbourg, Lille ou encore Saint-Denis de la Réunion. A l’inverse, plusieurs villes de taille plus modeste se distinguent avec une note A pour leur accessibilité au logement étudiant.

Quelles sont les villes où il est plus facile de se loger quand on est étudiant ?

Douze villes tirent leur épingle du jeu : Arras, Besançon, Grenoble, Le Havre, Le Mans, Limoges, Nancy, Orléans, Pau, Reims, Saint-Etienne et Troyes. Dans ces villes, se loger reste plus abordable pour les jeunes. Si les vœux de la plateforme Mon Master vous orientent vers l’une d’elles, il vous sera sans doute plus facile d’y trouver un logement.

Pour autant, comme le rappelle le média spécialisé, 2024 a été une année noire pour le logement étudiant :baisse des APL, manque de lits dans les résidences Crous, hausse des loyers due à l’inflation… Les étudiants font face aux mêmes difficultés que le reste de la population pour se loger mais, avec un pouvoir d’achat encore plus faible. Pour faciliter vos recherches, mieux vaut ne pas attendre le dernier moment et suivre toutes les étapes le plus tôt possible. Pour rappel, selon L’Etudiant, «le loyer médian mensuel était de 383 euros en 2016, il est monté à 453 euros en 2025».

Méthodologie : le Logiscore repose sur plusieurs critères liés à l’accessibilité et à la qualité du logement étudiant, parmi lesquels le prix des studios, la tension locative, la part de logements sociaux, les aides locales ou encore la suroccupation. Les données proviennent de sources publiques et spécialisées (LocService, L’Étudiant, Insee, etc.), sur la période 2021 à 2025.