Faire fructifier un capital, spéculer en Bourse ou se procurer des revenus d’appoint, par exemple en prévision de ses vieux jours… L’assurance vie répond à tous ces objectifs. Les épargnants l’ont bien compris : plus de 45% des ménages détiennent au moins un contrat, parfois depuis des décennies. Problème : avec le temps, sa qualité a pu décliner (gamme de fonds non renouvelée, conseils moins pertinents, site jamais remis au goût du jour…). Quant au rendement servi, il n’est plus forcément aussi compétitif qu’il y a 5 ou 10 ans, un certain nombre de compagnies ayant pris l’habitude de délaisser leurs anciennes enveloppes au profit des dernières moutures, plus faciles à mettre en avant pour attirer de nouveaux clients.

Longtemps, un assuré mécontent n’a eu d’autre choix que de résilier son contrat et d’aller placer ses billes ailleurs. En 2005, le dispositif Fourgous a autorisé les détenteurs de monosupport (un seul fonds, en euros) à rapatrier leur épargne vers un multisupport, pourvu de fonds diversifiés (Bourse, immobilier, matières premières…), donc plus dynamique. La loi Pacte de 2019 est allée plus loin, en permettant de transférer tout contrat existant vers un autre, jugé plus performant. «Cela en conservant l’antériorité fiscale», précise Maxime Camus, directeur général de Grisbee.

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